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Histoire[]

Note : Les dates seront suivies de BDP (Before the Dark Portal) ou ADP (After the Dark Portal) pour indiquer si il s'agit d'années avant ou après l'ouverture de la première porte des ténèbres, respectivement.


Les premiers humains (~19,000 BDP – ~2,800 BDP):[]

Il y a de cela plus de 16 000 ans, les vrykuls des terres du Nord commencèrent à être atteindre de la malédiction de la chair. Suivant les ordres de leur roi, Ymiron, la plupart tuèrent leur progéniture infectée, dans l'espoir de stopper la propagation de la malédiction.

Certains, cependant, furent incapable de mettre fin aux jours de leurs enfants, et décidèrent plutôt de les emmener vers le Sud., de nombreuses familles ne survécurent cependant pas au voyage. Le cœur lourd, ceux qui y parvinrent laissèrent leurs fils et filles aux soins des Vrykuls de Tirisfal, arrivés là quelques centaines d'années auparavant, après avoir suivit Tyr, et restés là suite à sa mort.

Dans les générations qui suivirent, les maudits et leurs progénitures continuèrent de dégénéré en être mortels, jusqu'à devenir les humains que nous connaissons aujourd'hui. Finalement, tout les vrykuls au Sud du Norfendre finirent par disparaître, ne laissant derrière eux que cette nouvelle race. Oubliant peu à peu leurs origines, ces humains ne gardèrent de leurs ancêtres que des légendes et mythologies à propos d'un géant de métal à la main d'argent : Tyr.

Cet oubli de leurs origines et de ce qu'ils étaient mena à ce que l'on nomme les "Guerres Tribales". C'est au cours de cette période que les Hauts-Elfes arrivèrent sur les royaumes de l'Est. Néanmoins ceux-ci partirent plus au Nord, ne gardant aucun contact avec les humains.


Les guerres tribales et la montée en puissance des Arathis (~2,800 BDP): []

S'éparpillant et se divisant les terres du Nord des royaumes de l'est, les humains finirent par se séparer en divers clans et petites factions tribales pratiquant des formes primitives de druidisme et de chamanisme. Ces divers tribues vécurent quelques temps dans une paix relative, mais l'attrait de pouvoir les mena rapidement à passer leur temps à se faire la guerre entre eux pour agrandir leurs territoires, et ainsi, leur puissance.

L'une de ces tribus, cependant, réalisa l'erreur qu'était la guerre entre humains. En effet, en l'espace de quelques dizaines d'années, les incursions trolles en territoire humains se firent de plus en plus prononcées : quelque chose était en train de changer chez les Amanis, au Nord. Les Arathis savaient que tant que l'humanité resterait divisée, elle n'aurait aucune chance lors d'une guerre totale contre leurs ennemis à la peau verte. Dirigée par leur chef de guerre, Thoradin, la tribu s'embarqua alors dans une campagne visant à rassembler leurs rivaux sous une seule et même bannière, que ce soit par la force ou la diplomatie.

Les Arathis, de part leur position initiale au Nord-Est des frontières des territoires humains, avaient une longue histoire d'escarmouches contre les trolls. Cette expérience fit de Thoradin un maître stratège sans égal. En tout juste 6 ans, il réussit alors à rameuter tous les autres clans à sa botte, en gagnant certains grâce à des mariage politiques, en montant d'autres les uns contre les autres, et en conquérant les plus belligérantes. A la surprise des autres chefs de clan, cependant, il leur offrit la paix et l'égalité dans ce qu'il nommait une glorieuse nouvelle nation humaine : Un royaume au potentiel illimité. Les chefs des tribus ne sombreraient pas dans l'obscurité, mais deviendraient des généraux honorés. Ainsi, Thoradin s'assura la loyauté de ses adversaires et se fit couronner roi. Nommant son royaume "Arathor", le roi Thoradin ordonna alors à ses maçons les plus doués de construire une puissante capitale fortifiée au sud de Tirisfal : Strom. Il ordonna ensuite la construction d'un gigantesque mur protégeant la capitale de toute incursion Amani : le fabuleux mur de Thoradin.

Des rumeurs sur la puissance de Strom commencèrent à circuler chez les différentes tribus humaines peuplant le continent, et bientôt, beaucoup migrèrent pour la forteresse et sa protection.


L'ancien royaume de Strom et les guerres trolles (~2,800 BDP):[]

Comme ce à quoi s'attendait Thoradin, les Amanis ne tardèrent pas à envahir les territoires humains les plus au Nord. Le roi envoya alors ses deux plus puissants généraux récupérer des informations sur leurs ennemis et repousser les trolls s'aventurant trop loin au delà des frontières d'Arathor : Ignaeus et Lordain.

Ignaeus et ses hommes s'occupèrent de sortir des frontières d'Arathor, massacrant les trolls qu'ils trouvaient dans les forêts, avant qu'ils ne puissent se regrouper et monter des attaques contre le royaume. Lordain quant à lui s'occupait de patrouiller le long des frontières, et de passer par le fil de l'épée tout groupe de raid Amani entrant sur le territoire.

Tout deux rapportèrent de nombreuses histoires de terribles conflits entre les Amanis et les Hauts-Elfes, loin au Nord. Il y avait aussi des rumeurs d'étranges rituels vaudou et de créatures surnaturelles rôdant dans les sombres forêts dès la nuit tombée.

Bien que ces rapports inquiétaient tout autant Thoradin que ses deux généraux, il se mirent d'accord pour ne pas mettre en danger leur peuple ou envoyer une quelconque aide aux elfes reclus dans leur forêts. Pour le moment, ils se contenteraient de garder le gros de leurs forces derrière les énormes remparts de Strom, confiants quant à leur capacité à affronter n'importe quel adversaire. Le roi garda cependant un œil attentif sur la guerre s'intensifiant de jour en jour entre trolls et elfes.

Des éclaireurs finirent par rapporter des nouvelles de grands nuages de fumée s'élevant au dessus des frontières de Quel'Thalas, et de piles de corps d'elfes brutalisés jonchant les grottes autrefois calmes des terres du Nord : les trolls étaient en train de gagner. Thoradin garda toutefois l'opinion qu'envoyer de l'aide aux elfes exposerait son peuple à des risques non nécessaires. Son avis changea cependant lorsqu'un groupe d'ambassadeurs elfes envoyés par le roi Anasterian Haut-Soleil arriva à Strom. Il écouta les messagers relayer les évènements qu'ils avaient pu voir eux-même, qu'il s'agisse de la brutalité des amanis ou les demi-dieux d'outre-monde se battant à leurs côtés.

Thoradin fut horrifié, réalisant que la menace des trolls était bien plus grande que ce que lui ou ses conseillers avaient pu imaginer. Les hauts-elfes déclarèrent que sans assistance d'Arathor, Quel'Thalas serait bientôt rasée par les trolls. Après cela, les Amanis lanceraient toute la puissance de leurs armées assoiffées de sang contre Strom.

Après cette entrevue, Thoradin consulta ses conseillers. Tous étaient d'accord que s'allier avec les elfes serait la chose la plus prudente à faire, mais ils savaient aussi que le royaume n'avait pas la puissance pour entrer en guerre totale avec les Amanis. Après avoir débattu une nuit entière, ils arrivèrent à la conclusion suivante : Si les humains apprenaient la magie, cela leur donnerait peut-être l'avantage nécessaire pour avoir un vrai impact lors de la guerre. Une offre fut alors faite aux elfes : en échange de leur aide militaire, les elfes devraient apprendre la magie arcanique aux humains.

Bien que réticents, les elfes acceptèrent, sachant pertinemment qu'ils couraient à l'extinction sans l'aide des humains. Il fut ainsi décidé que 100 humains apprendraient la magie. Des magus elfes vinrent alors de Quel'Thalas et passèrent plusieurs mois à apprendre la magie aux humains.

Durant ce laps de temps, Thoradin ordonna la construction d'une grande forteresse dans les montagnes d'Alterac, ainsi que de multiples autres plus petites dans les Maleterres, alors connues en tant que Sylve de l'Est. La forteresse d'Alterac servirait ainsi de point de départ de l'offensive contre les trolls. 

Une fois les magiciens humains entraînés, Thoradin prit une armée de 20000 hommes jusqu'à Alterac. Là, il laissa les mages humains puis pris le reste de ses forces et se dirigea vers Quel'Thalas. Ignaeus et Lordain servirent d'avant-garde à l'armée de Thoradin, chevauchant avec plusieurs jours d'avance, ils s'occupèrent de dégager le passage et de massacrer les éclaireurs et groupes de raids Amanis. Finalement, après plusieurs semaines de marche intensive, les armées d'Arathor atteignirent les bordures de Quel'Thalas et se fracassèrent contre le flanc sud des Amanis. En coordination avec les Arathis, les hauts-elfes lancèrent alors une contre-attaque depuis le Nord, et dévastèrent les lignes de front trolles. Les Amanis se retrouvèrent ainsi à se battre sur deux front. Cependant, leur chef de guerre resta confiant, ne considérant les humains que comme une nuisance. Il décida alors de les exterminer avant de reprendre sa campagne contre Quel'Thalas. Les armées trolles se tournèrent alors vers le Sud, prêts à massacrer les humains.

Sur les ordres de Thoradin, les humains commencèrent une lente retraite en direction d'Alterac. Plusieurs semaines de combats brutaux et sanglants suivirent, tandis que les armées trolles en excès de confiance pourchassaient les humains jusqu'aux montagnes. Émergeant de Quel'Thalas, les elfes en profitèrent alors pour se diriger vers Alterac à leur tour, harassant constamment l'arrière-garde trolle, jusqu'à la réduire à une coquille de ce qu'elle avait été au début de la guerre. Durant cette retraite, Lordain perdu cependant la vie, se sacrifiant avec 500 de ses plus braves soldats pour ralentir les trolls qui gagnaient trop de terrain sur les forces des humains.

Arrivant enfin à Alterac, Thoradin fut ravit de voir que les trolls étaient toujours à sa poursuite. Il commença alors à préparer ses troupes à l'attaque qu'il savait imminente. Un matin, alors qu'un épais brouillard enveloppait les contreforts d'Alterac, les Amanis se jetèrent sur les armées humaines. Bien qu'en large infériorité numérique, les Arathis combattirent avec une ténacité légendaire. La bataille continua durant de nombreux jours, sans qu'aucun côté ne donne du terrain à l'autre. Finalement, les elfes arrivèrent du Nord et attaquèrent le front Nord des rangs Amanis.

Lorsque les humains et les elfes furent convaincus qu'ils avaient suffisamment usés les rangs des trolls, ils libérèrent leur arme secrète : les 100 mages humains. Durant les jours de combat précédent, Thoradin les avait gardé cachés dans la forteresse d'Alterac. Il était désormais temps de tester leur valeur en combat.

Aux côtés des magus elfes, les mages humains incantèrent alors un unique et terrible sort plutôt que d'attaquer individuellement : Les montagnes d'Alterac tremblèrent alors que de gigantesques torrents de feu descendirent des cieux rouges comme le sang. Les énergies engouffrèrent les rangs Amanis, brûlant les trolls aussi bien que les loas. Le chef de guerre troll fut l'un des premiers à décéder. Sans leur chef, les trolls brisèrent leurs rangs et s'enfuirent au nord. Humains comme elfes les chassèrent alors comme du gibier, massacrant tout combattant Amani qu'ils pouvaient trouver. Plusieurs mois de fêtes et célébrations suivirent la fin de la guerre.

A la suite de cette guerre, le royaume de Quel'Thalas commença à soigner ses blessures. Tout comme leurs nouveaux alliés elfiques, les Arathoriens commencèrent à s'étendre et repeupler après une guerre coûteuse, érigeant des défenses contre de possibles envahisseurs et établissant les fondations pour le premier Empire Humain, l'Empire d'Arathor.


L'Empire d'Arathor – Naissance et chute (~2,800 BDP – ~1,200 BDP):[]

Le grand roi Thoradin mourut quelques années plus tard, suite à une expédition de laquelle il ne revint jamais, mais il laissa derrière lui une nation puissante qui ne cessait de s'étendre. De nombreux mages parmi les 100 premiers prirent des apprentis, et en quelques dizaines d'années le nombre de magiciens à Arathor augmenta drastiquement.

Protégés des catastrophes naturelles par ces magus, les humains commencèrent alors à fonder de nouvelles colonies aux bordures du royaume. Certains établirent des avants-postes dans la Sylve de l'Est, d'autres récupérèrent la forteresse d'Alterac ainsi que les autres plus petites laissées à l'abandon depuis des dizaines d'années et les transformèrent en avant-postes commerciaux florissants. Les terres les plus fertiles se trouvant dans les clairières de Tirisfal, les Arathis y bâtirent un formidable bastion pour protéger leurs fermes alentours des gnolls, kobolds, et autre créatures dangereuses. De nombreux anciens soldats s'installèrent dans la région, qu'ils renommèrent Lordaeron en honneur du général Lordain.

D'autres s'étendirent dans la région fertile connue en tant que Gilnéas, où ils construisirent une série de robustes ports, pêchant dans les eaux alentours et commerçant avec le reste d'Arathor. Les plus aventuriers des marins découvrirent alors une large île au large des côtes de Strom, et Sud de Gilnéas, riche en ressources minières et très fertile. Certains restèrent alors fonder une nouvelle colonie, créant un avant-poste maritime nommé Kul Tiras. De l'ensemble de ces colonies, l'Empire d'Arathor était né.

Les décennies passant, ces nouvelles citées continuèrent de se développer, commençant même à développer leurs propres coutumes et cultures. Se méfiant de l'indépendance que semblaient commencer à s'octroyer ses colonies lointaines, la classe dirigeante de Strom tenta de renforcer sa grippe sur celle-là, mais, incapables de les garder complètement sous contrôle, celles-ci continuaient de devenir de plus en plus autonomes. L'une d'entre elle, en particulier, devint la première cité-état complètement autonome de l'Empire : Dalaran.

Établie au cœur même de l'Empire, Dalaran devint rapidement un centre commercial important et très influent. Les citoyens de tout Arathor se massaient dans la cité à la recherche de richesses et de nouvelles opportunités. L'un d'eux, un mage nommé Ardogan, gagna rapidement l'admiration de la populace et fut élu en tant que dirigeant de la ville. Sous sa gouvernance, la ville continua de s'étendre et devint un refuge pour tous les magus de l'Empire, que les citoyens Arathi regardaient avec de plus en plus de méfiance et de suspicion. C'est suite à ce mécontentement général des mages qui se regroupèrent à Dalaran que l'Empire décida de lui octroyer son autonomie, pensant calmer le peuple et les critiques en se séparant des utilisateurs de la magie, les laissant à leurs propres affaires. La situation se calme effectivement, mais le nouveau statut de Dalaran se fit grandement jalouser par les plus puissantes des autres colonies Arathies.

Bien que le mécontentement continuait de grandir dans ces cités, plusieurs dizaines d'années passèrent sans coup d'éclat similaires, durant lesquelles les humains firent la rencontre avec les nains plus au Sud, suite à des expéditions menées par les colonies de Gilnéas et d'Alterac. Les humains furent ébahis par les prouesses techniques et les merveilleuses constructions des nains et des gnomes, et devinrent rapidement de grands amis de ces deux races, bien que plus particulièrement des nains qui partageaient aussi leur amour du combat, des histoires et de la bière. Les trois cultures engagèrent un commerce prospère, échangeant tout aussi bien des produits que des savoirs sur le forgeage, le minage, l'ingénierie et même les arcanes. Durant ces années, l'Empire fortifia sa grande armée, établissant les puissantes Légions Impériales, constituée de milliers de légionnaires, de chevaliers et d'archers expérimentés et sans peur venant des quatre coins de l'Empire, matant tout ennemi osant s'opposer à elle, qu'il s'agisse de trolls de forêts à massacrer ou de dissidents humains indépendantistes à faire taire. Lors de ces nombreux centenaires, l'Empire commença la construction de routes, de ports et de grandes villes afin de continuer à augmenter la richesse et la taille de ses possessions.

Mais, malheureusement, aucun Empire n'est éternel. Aux alentours de 1500 BDP, les anciennes colonies Arathies se sentant désormais complètement étrangères au reste de l'Empire commencèrent à se soulever. Bien que l'Empire avait jusque là maintenu l'ordre en postant systématiquement les soldats venus d'une colonie dans une autre pour éviter que ceux-ci ne se sentent obligés envers leurs proches et continuent d'obéir correctement, son emprise sur les plus puissantes citées-état commença à s'ébranler, les foules désireuses de s'émanciper de ceux les dirigeant au loin sans les connaître ou les visiter, et souhaitant explorer toujours plus loin, malgré les interdictions et avertissements de l'Empereur et ses conseillers. Pour maintenir son emprise sur ses anciennes colonies, l'Empire leur accorda le status de cité-état, leur donnant une plus grande autonomie. Cela les maintint sous sa grippe pendant quelques dizaines d'années, mais ne suffit pas. De plus, fort de cette nouvelle autonomie, les cités-états purent fortifier leurs armées à leur guise, et préparer leur émancipation totale. Alterac et Gilnéas, notamment, formèrent de puissantes armées. 

Finalement, tout s'écroula lorsqu'Alterac proclama son indépendance d'elle-même. L'Empire ne pouvant tolérer une telle dissidence et envoya ses légions contre son ancienne colonie, se lançant dans une répression sévère de la rébellion. Cependant, une grande partie de ses troupes était démoralisée quant à l'idée de combattre leurs confrères, et la majorité des soldats originaires d'Alterac désertèrent, certains rejoignant même les rangs ennemis. Même la puissante armée d'Alterac n'était pas de taille face à la totalité de la la grande armée Impériale, mais cette dernière était encore largement dispersée aux quatre coins de l'Empire, et les désertions l'avaient affaiblies, si bien qu'Alterac réussit à tenir la majeure partie de son territoire. L'Empire, bien qu'étant toujours sur la voie de la victoire, piétinait face à une seule de ses anciennes colonies, et les autres s'en rendirent compte. Gilnéas et Kul Tiras ne tardèrent alors pas à déclarer leur indépendance à leur tour, avec le support officieux de Dalaran. Les désertions déjà importante dans l'armée de l'Empire devinrent alors massive, la plupart des soldats originaire de l'une de ces colonies laissant tomber les armes pour rejoindre leurs terres d'origine et se battre avec leurs familles.

Près d'un an de guerre civile s'engagea alors, durant laquelle l'Empire vit apparaître ses limites : ses armées trop éparpillées entre les différents fronts et ses plus gros revenus coupés. Il dut alors plier. Gilnéas, Kul Tiras et Alterac se virent offrir leur indépendance. De cette guerre, Alterac fut la plus touchée, en tant que premier Royaume rebelle. L'Empire avait rasé une bonne partie de son infrastructure et la répression avait été sanglante, laissant une population grandement affaiblie. Alterac, bien que désormais libre, ne se remit jamais complètement de la guerre. Si le royaume arriva à se redresser, il ne parvint jamais à rattraper la puissance établie de Gilnéas et Kul Tiras, ni à empêcher les nouveaux royaumes qui s'établirent à surpasser sa force. De ce fait, le royaume et ses habitants gardèrent un goût amer de la guerre, développant une grande animosité envers les restes de l'Empire de Strom et une méfiance envers Gilnéas et Kul Tiras, qu'ils jugèrent couards d'avoir autant attendus avant de les rejoindre, les laissant de ce fait prendre le gros des dégâts.

Kul'Tiras au contraire garda de bon rapports avec ses anciens maîtres : En effet, ceux-ci à l'abris sur leur île avaient majoritairement été épargné par la guerre, et le commerce maritime leur étant indispensable, ils préfèrent voir en ce qu'il restait de l'Empire de nouveaux clients plutôt que d'anciens ennemis.

De leur côté, dépités par cette défaite et abasourdis par la puissance des colonies qu'ils pensaient à leur botte, de nombreux nobles quittèrent à leur tour la cité de Strom et partirent vers le Nord. Là, ils achetèrent de grandes parcelles de terrains développées par de précédents colons et fondèrent une grande citadelle indépendante à laquelle ils donnèrent le même nom que la région : Lordaeron.

La nouvelle citadelle devint rapidement un havre pour les ascétiques croyants en la Lumière, une énergie divine qu'ils disaient existante en chaque être vivant, découverte peu après les guerres Trolles et possédant désormais sa propre religion et sa propre église cohabitant plus ou moins bien avec les croyances animistes, chamaniques et druidiques gardées par une partie de la population Arathie. De nombreux malades et personnes âgées voyagèrent alors jusqu'à Lordaeron, espérant trouvant un remède à leurs maux. D'autres firent le pèlerinage en recherche de sagesse et d'éclaircissement sur leur vie. Fort de ces nouveaux nombreux arrivants, Lordaeron s'étendit et matura rapidement en son propre Royaume.

Peu après le départ de ces nobles, les derniers descendants de Thoradin eux même décidèrent de partir fonder un nouveau royaume, lassés de Strom qu'ils avaient déjà délaissés depuis longtemps, s'étant concentrés sur les colonies plus aisées à enrichir, jusqu'à ce que celles-ci leur fassent faux bond. Enhardis par des rumeurs de terres luxuriantes et vierges, ils partirent en direction du Sud en voyageant par la mer. Les rumeurs se révélèrent vraies, et les descendants de Thoradin fondèrent le royaume d'Hurlevent.

Strom fut laissé entre les mains des familles de nobles trop obstinées pour abandonner leur vieille capitale et la terre de leurs ancêtres, les loyalistes étant principalement des généraux et guerriers des diverses Légions Impériales. Parmi elles se trouvait la famille Trollemort, descendants d'Ignaeus Trollemort, général devenu légende durant les guerres trolles. Ils renommèrent alors la ville Stromgarde, jurant de toujours garder l'ancienne forteresse de Strom, et fondèrent le royaume éponyme en rassemblant les terres encore sous leur joug, fondant une société martiale dévouée au rayonnement du Royaume. En quelques années et après de nombreuses réformes et un travail titanesque, ces familles parvinrent à reconstruire l'infrastructure croulante de leur nouveau royaume et à le mettre sur un pied d'égalité avec les autres. La cité de Strom, cependant, n'arrivera jamais à retrouver sa gloire datant des beaux jours de l'Empire.

L'ère de l'Empire venait d'arriver à son terme, et laissait désormais place à l'ère des sept royaumes.


Les sept Royaumes Humains (~1,200 BDP – 6 ADP):[]

Sept royaumes parcouraient désormais les terres des Royaumes de l'Est : Hurlevent, Lordaeron, Kul Tiras, Alterac, Dalaran, Gilnéas, Alterac, et finalement Stromgarde.

Chacun de ces royaumes était réputé pour un aspect de leur société ou de leur culture : Lordaeron par exemple était réputé pour la foi en la lumière de ses sujets et ses magnifiques églises, tandis que Kul Tiras était particulièrement connu pour sa flotte invincible, ou Dalaran pour ses sages magiciens.

Stromgarde, de son côté, était particulièrement connu pour sa férocité au combat. En effet, issus d'une région particulièrement dangereuse et d'une société martiale les entraînant dès leur plus jeune âge à se dévouer corps et âme pour le royaume et à donner le meilleur d'eux même, les soldats de Stromgarde étaient reconnus sur tout le continent. Le royaume forgea certains des meilleurs guerriers ayant foulé les terres des Royaumes de l'Est, et même le plus simple des citoyens était contraint à un service militaire dès lors que son âge était jugé suffisant. Avec une telle culture guerrière, les Stromgardiens se barricadèrent à l'intérieur de leurs terres et restèrent appréhensifs des autres royaumes. Toutefois, au fil des ans, ils réalisèrent que le commerce et la communication étaient critique à la survie de leur Royaume – et que subvenir seuls à leurs besoins ne pourrait pas fonctionner éternellement. Alors, lentement mais sûrement, le Royaume de Stromgarde commença à construire des résaux commerciaux et des relations avec les royaumes avoisinant. En effet, bien qu'ils avaient des préjugés les uns des autres, les sept royaumes vivaient dans une paix relative et dans la prospérité, les guerres se faisant rares et généralement courtes. Néanmoins, la forte présence de trolls et de créatures hostiles sur son territoire assura que les guerriers de Stromgarde ne faiblirent jamais, même en temps de paix avec les autres royaumes.

Stromgarde fut tout de même l'un des Royaumes à passer le plus de temps à guerroyer avec d'autres : en effet, là où il possédait d'excellentes relations avec Kul Tiras et Lordaeron qui le fournissait régulièrement en nourriture et en bois, et avec qui ils n'avaient jamais eu de grandes dissensions, il n'en était pas autant avec Gilnéas et Alterac, les deux royaumes rebelles d'antan. Les escarmouches entre Stromgarde et ses deux plus proches voisins n'étaient pas rare, bien que l'escalade des tensions étaient généralement stoppée par l'intervention de diplomates tiers venant de Lordaeron ou Dalaran. Quelques accords secrets furent même passés entre Kul Tiras et Stromgarde, se promettant respectivement l'un l'autre des forces navales et terrestres en cas de guerre totale avec un royaume tiers. Au fil des ans, Stromgarde devint aussi le plus proche allié de Lordaeron, et réciproquement.

Pour les cas de Dalaran et Hurlevent, Stromgarde ne faisait que les observer de loin, se sentant désintéressé d'une ville remplie de mages ou de ce royaume si lointain.

Les relations avec Gilnéas finirent par s'améliorer, devenant simplement neutres, mais celles avec Alterac restèrent compliquées, d'autant plus que les deux royaumes avaient de nombreux litiges sur des chaines de montagne riches en minéraux que tous deux revendiquaient.

La fierté des Stromgardiens en leur puissante armée les mena cependant à avoir un regard particulièrement critique et hautain sur les problèmes militaires des autres royaumes, menant Stromgarde à balayer la demande d'aide d'Hurlevent lors de sa guerre contre les gnolls d'un revers de la main, qualifiant la situation de bénigne et inintéressante. De même, ils ne prêtèrent que peu d'attention aux rumeurs d'invasion de ce royaume éloigné au Sud lors de la première guerre, ne prenant pas la peine d'envoyer quiconque vérifier, et se contentant de croire les palabres d'un soit disant noble d'Hurlevent venu à Lordaeron et classifiant la guerre comme de simples émeutes et révoltes qu'Hurlevent ne réussissait pas à gérer et faisait passer pour autre chose.


La seconde Guerre (4 ADP – 7 ADP):[]

Alors que la nouvelle de la destruction du royaume d'Hurlevent aux mains de la Horde des Orcs se répandait , le royaume de Lordaeron chercha à rallier les royaumes avoisinants en une seule et même Alliance. Les nobles de Stromgarde étaient divisés à ce sujet. Certains membres de la cour déclarèrent que Stromgarde pouvait tenir la menace Orque à distance par eux même – qu'ils n'avaient pas besoin d'une quelconque 'Alliance' pour se défendre. Cependant, d'autres argumentèrent que la situation était trop dangereuse pour refuser de l'aide, et que cette alliance serait avantageuse afin d'avoir de braves guerriers du nord à leurs côtés lorsque les orcs viendraient inévitablement attaquer leurs contrées, seul passage terrestre vers les terres du Nord. En fin de compte, la décision revint au roi Thoras Trollemort – le souverain du royaume. Un homme fort et avisé, il savait que la neutralité mènerait à leur chute et il reconnut le bien que les Stromgardiens pourrait faire en assistant l'Alliance. Le royaume étant de plus un proche allié du royaume de Lordaeron – leurs deux rois étant d'excellents amis – un accord fut passé avant même que l'information n'atteigne la capitale, Thoras ayant rejoint Lordaeron quelques jours auparavant et appris la situation sur place. Stromgarde rejoint ainsi rapidement l'Alliance de Lordaeron. La moitié de l'armée fut alors envoyée grossir les rangs de l'Alliance, tandis que la seconde moitié resta sous commandement du roi, ayant pour tâche d'empêcher la Horde de passer au Nord de Khaz Modan le temps que les forces combinées de l'Alliance soient au complet.

Bordant le seul isthme dans les territoires du Nord, il était du devoir de Stromgarde de garder la vallée de Thandol à n'importe quel prix. Défendant les ponts terrestres, Thoras ordonna à ses légions de tenir ferme et de maintenir une défense solide. Lorsque Khaz Modan tomba aux mains des orcs, Stromgarde dut contenir l'essentiel des assauts qui continuaient à venir de la frontière. Les orcs finirent par réussir à passer la vallée de Thandol au cours d'une attaque massive, pénétrant le territoire Stromgardien. Enragés, soldats comme paysans se battirent avec acharnement, ces derniers formant de nombreuses milices entraînées grâce aux formations militaires que tous avaient reçus. Les orcs pensant affronter des vieillards sans défense déchantèrent en se retrouvant face à des paysans-soldats capables et déterminés à les repousser. Tout ville et tout village que les orcs voudraient raser serait fortifiée et se défendrait jusqu'à la dernière âme vivante en son sein. Dans les cas où le combat était malavisé, les Stromgardiens préférèrent alors utiliser la stratégie de la terre brûlée, ne laissant aucune nourriture, arme ou abri aux orcs, lorsqu'ils ne se débrouillaient pas pour les faire tomber dans des pièges en attirant la dangereuse faune locale à leur tomber dessus. Finalement, bien qu'ayant passé Thandol, les orcs n'avancèrent pas plus que de quelques kilomètres dans le Royaume avant de se faire repousser jusqu'aux Paluns. Plus aucune attaque de la Horde ne parvint ensuite à repasser la vallée de Thandol. Stromgarde avait réussit à contenir la Horde.

Malheureusement, il ne s'agissait là que d'une petite partie de toute la puissance des envahisseurs. En effet, ceux-ci se doutaient qu'ils ne réussiraient pas à passer un endroit aussi bien défendu, d'autant plus que les autres royaumes humains enverraient de l'aide au fur et à mesure de la guerre. Les attaques, bien que massives, n'avaient pour but que de tester les défenses des humains et de faire diversion tandis que la Horde construirait une flotte pour contourner Stromgarde et débarquer directement aux contreforts de Hautebrande.

Après plusieurs semaines d'intense combat, les orcs finirent ainsi par revenir sur leurs pas, délaissant la vallée de Thandol pour embarquer par milliers sur des navires construits par des gobelins, puis levèrent l'ancre en direction du Nord. En chemin, ils se firent néanmoins arrêter par deux fois. La première fut lorsqu'ils passèrent à proximité de l'île de Tol Barad. Celle-ci faisait en effet partie du royaume de Stromgarde, et ne laisserait pas la Horde passer sans rien faire. Cette dernière ne pouvait pas se permettre de laisser une île aux mains des humains derrière elle ou ceux-ci couperaient leurs lignes d'approvisionnement et pourrait attaquer leurs chantiers navals. La Horde fit alors halte sur l'île, débarquant des milliers de soldats sur le lopin de terre. Les habitants se battirent fièrement, mais en extrême sous nombre et isolés du reste des forces de l'Alliance, ceux qui ne parvinrent pas à battre en retraite sur l'un des rares navires stationnés là se firent massacrer, et l'île fut complètement rasée. Le répit qu'ils offrirent à l'Alliance par leur sacrifice permit toutefois à la flotte de Kul Tiras d'intercepter celle de la Horde : ce fut le second arrêt pour la flotte des orcs. L'amiral Daelin Portvaillant attaqua les navires orcs alors qu'ils se dirigeaient vers Austrivage et était sur le point de réduire à néant toute l'armée de la Horde lorsque l'arrivée des dragons rouges asservis par cette dernière le força à battre en retraite. Les orcs purent ainsi continuer jusqu'à Hautebrande.

De là, l'armée orque parvint à entrer jusqu'aux Hinterlands, où elle se sépara en deux. Une première moitié assiégea Nid de l'Aigle, tandis que l'autre partie continuerait vers le Nord pour prendre d'assaut Quel'Thalas afin de s'assurer une alliance avec les trolls de Zul'Jin, mais finalement, les deux assauts échouèrent. Le premier repoussé par l'arrivée des forces combinées de l'Alliance dirigées par Lothar, lui même secondé par Turalyon et son conseiller en stratégie militaire Danath Trollemort, neveu du roi de Stromgarde. Suite à cela, et ayant remarqué que les forces de la Horde s'étaient scindées en deux, Lothar mis Turalyon a la tête de la moitié des forces de l'Alliance et l'envoya sauver les elfes à Quel'Thalas, tandis qu'il resterait là pour continuer de combattre les forces de la Horde aux Hinterlands. Turalyon fut accompagné par Alleria et Khadgar, et prirent la Horde à revers alors qu'elle avait déjà débuté son attaque contre les terres elfiques. Cependant, malgré l'arrivée de chevaucheurs de griffons marteaux-hardis dirigés par leur thane Kurdran, l'Alliance dut se replier lorsque les orcs furent finalement renforcés par leurs chevaucheurs de dragons. Toutefois, l'assaut fut ici aussi un échec, les mages de Lune d'Argent érigeant un puissant et invincible bouclier que les orcs ne parvinrent pas à pénétrer même avec l'aide des dragons.

Le chef de guerre de la Horde, Orgrim, décida alors de laisser tomber l'assaut pour se diriger vers Lordaeron. En effet, la ville n'était que peu défendue, ses troupes ayant été mises à disposition de l'Alliance et se trouvant soit aux Hinterlands soit à Quel'Thalas. Les trolls refusèrent toutefois de quitter la région avant d'avoir exterminé les elfes, et le démoniste Gul'dan proposa de rester avec quelques troupes pour supprimer le bouclier magique avant de rejoindre le reste des troupes de la Horde. Orgrim accepta, bien que méfiant, et laissa quelques troupes supplémentaires pour surveiller le démoniste avant de finalement se mettre en route.

Les orcs étaient alors libre de lancer la toute puissance de leur armée principale contre Lordaeron tandis que les forces de l'Alliance étaient encore divisées et éparpillées, mais ils devraient passer par les routes très lourdement fortifiées du Nord de Lordaeron. Plutôt, la Horde conclut un pacte avec Alterac : bien que ces derniers avaient fortifiés leur passage montagneux tout aussi bien que ceux de Lordaeron, ils acceptèrent de laisser passer la Horde en échange de la promesse que le royaume serait épargné. De nombreux Alterans avait été initialement choqués par cette proposition venue directement de leur roi, Perenolde, mais tous finirent par l'accepter.

La Horde put ainsi arriver jusqu'à la capitale de Lordaeron sans la moindre opposition, et commencèrent à assiéger la ville. Celle-ci tint cependant bon, tandis que l'armée commandée par Turalyon s'étant rendu compte que la majorité des forces orques avaient quittés Quel'Thalas et ayant compris que celles-ci se dirigeaient vers Lordaeron se mirent à leur tour en route pour sauver la capitale. Ils furent rejoints par les armées elfiques qui se trouvaient hors de Lune d'Argent au moment où les mages érigèrent leur bouclier, et se réjouirent en sachant qu'ils pourraient aisément rattraper la Horde qui devrait se battre tout du long de leur chemin, qu'ils passent par les routes Lordaeronnaises ou les passes montagneuses d'Alterac. Tous furent alors surpris lorsque des éclaireurs vinrent leur rapporter que les orcs assiégeaient la ville alors qu'ils avaient encore plusieurs jours de marche avant d'eux-même la rejoindre. Turalyon se demanda comment les orcs avaient pu passer aussi rapidement, mais n'eut pas le temps de rester chercher la réponse et redoubla d'effort pour arriver jusqu'à la capitale à temps.

Cette réponse, c'est le roi de Stromgarde, Thoras Trollemort, qui l'apporta. Lorsqu'il reçut une missive de Terenas indiquant que les orcs étaient arrivés à Lordaeron, il comprit immédiatement que Perenolde avait laissé les orcs passer. Enragé par cette trahison, Thoras pris avec lui la moitié de l'armée Stromgardienne encore sous son commandement et se mit en route en direction d'Alterac. En arrivant, il positionna ses troupes de sorte à bloquer lui-même le passage aux troupes de la Horde qui continuaient d'affluer depuis Quel'Thalas, ainsi que celles qui arrivaient en renfort depuis les Hinterlands, s'assurant que celles-ci ne pourraient pas venir en renfort à leur chef de guerre. Sur place, il retrouva un Alteran : le général Hath, ainsi que ses troupes, après avoir massacré quelques orcs retardataires et bloqués quelques passages avec leurs corps. Par respect envers Hath, Thoras ne l'attaqua pas immédiatement malgré sa fureur : en effet, les deux hommes se connaissaient, ayant à plusieurs reprises été adversaires lors de petites escarmouches, et tout deux respectaient les prouesses stratégiques et martiales de l'autre.

Le roi de Stromgarde savait que le général Hath était loyal à Perenolde, mais il savait aussi qu'il avait les intérêts de l'Alliance à cœur, et réussit à le convaincre de renoncer à ses vœux envers son roi et à prêter main forte à l'Alliance. Les troupes Alteranes n'étaient qu'un maigre renforcement, mais leur connaissance du terrain fut précieuse, et permit à l'armée Stromique de repousser à elle seule la totalité des renforts de la Horde. S'étant occupé de la Horde, Thoras se tourna alors vers le royaume traître. Ses armées n'étaient pas de taille face à la puissance des troupes de Trollemort et n'opposèrent guère de résistance, la plupart se rendant sans combattre. Trollemort pris ainsi le royaume et y instaura la loi martiale jusqu'à la fin de la guerre, puis fit arrêter les nobles ayant activement participé à la trahison aux côtés de leur roi. Lothar et ses hommes arrivèrent peu après, ayant finit de libérer les Hinterlands et s'étant mis à la poursuite des orcs qui les avaient quittés, pour finalement retrouver les troupes Stromiques s'étant déjà occupés de leurs ennemis.

A Lordaeron, les orcs piétinaient, n'arrivant pas à faire de percée conséquente contre les épais murs fortifiés de la ville et face au fanatisme de ses citoyens. Voyant les forces armées de Turalyon finalement arriver, Orgrim alors compris que ses renforcements avaient été stoppés et ne viendraient pas à son secours. Il fut obligé de battre en retraite jusqu'en Khaz Modan. Lordaeron était sauvé !

Sur son retour, la Horde put enfin admirer les paysages d'Arathi alors qu'ils fuyaient au Sud par la terre, leurs navires ayant été détruits ou volés par Gul'dan qui avait trahit la Horde à la recherche de pouvoir sur les îles brisées. Les troupes Stromgardiennes étant toutefois encore à Alterac, les orcs purent passer sans grande opposition, rasant quelques villes et villages au passage sans pour autant avoir le temps de les piller, pourchassés de près par Turalyon et ses forces. Une fois repoussés jusqu'en Khaz Modan, Thoras Trollemort envoya alors une force Stromgardienne sous les ordres de son neveu libérer les terres naines. Ce dernier se sépara donc du reste des troupes de l'Alliance commandées par Lothar et s'occupa personnellement de la reconquête d'une grande partie du sous-continent, repoussant les orcs à vitesse fulgurante. Danath et ses hommes furent si efficaces qu'ils furent rapidement traités en héros par l'Alliance. A la fin de la guerre, le Stromgardien fut même honoré en tant qu'un des plus grands généraux de l'Alliance, aux côtés de Lothar et Turalyon.

Finalement, suite à l'assaut du mont Rochenoir et la destruction de la Porte des Ténèbres, la guerre se termina sur une victoire de l'Alliance.


L'invasion de Draenor (7 ADP - 8 ADP):[]

Suite à la fin de la guerre, il fut temps pour l'Alliance de se reconstruire. Hurlevent avait été complètement rasée, et la Horde avait infligé de lourds dégâts aux terres des autres Royaumes. Il fut finalement décidé que tous les Royaumes aideraient à la reconstruction d'Hurlevent par le biais de lourdes taxes. Les citoyens de Stromgarde n'étaient pas les plus riches parmi les royaumes du Nord, mais acceptèrent tout de même.

Vint ensuite la question du sort à réserver aux orcs capturés. Stromgarde et Gilnéas préconisèrent leur extermination afin de s'assurer qu'ils ne puissent jamais plus menacer Azeroth, tandis que Lordaeron et Dalaran demandaient leur emprisonnement dans des camps d'internement, le premier afin de montrer leur supériorité mentale, le second dans le but de les étudier. Finalement, après plusieurs semaines de négociations intenses, il fut accepté que les orcs resteraient dans des camps d'internement tant que tout se passerait bien, et que la question serait revisitée en cas de problèmes. C'est Danath Trollemort qui fut alors chargé de superviser ces prisons et leurs occupants, depuis la nouvelle Hurlevent.

Tout se passa bien finalement, les orcs ayant perdus leur rage du combat, mais le poids financier de l'entretien des camps d'internement s'ajouta aux taxes déjà lourdes de pour la reconstruction d'Hurlevent, et Stromgarde mais surtout Gilnéas gardèrent un goût amer de cette décision.

Une grave nouvelle fut cependant apportée par Khadgar, alors devenu archimage : bien que le portail avait été détruit, il restait une fissure magique liant Draenor et Azeroth. Non seulement sans l'interventions permanente de magus la magie démoniaque venant du monde des orcs se répandait en Azeroth, tuant les formes de vie qu'elle touche à petit feu; mais cela signifiait aussi qu'une nouvelle invasion n'était pas impossible. Il fut donc décidé de construire la forteresse de Rempart-du-Néant à proximité de là où s'était trouvé le portail afin de s'assurer qu'il ne s'ouvrirait plus sans que les nations humaines n'en soient averties... Et à leur grand désarroi, ils le furent tout juste quelques mois plus tard.

Khadgar avait en effet remarqué des afflux d'énergies démoniaques sortant de la fissure et fit venir les dirigeants de ce monde. Après leur avoir expliqué la situation, ceux-ci lui donnèrent leur support. Turalyon, alors à Hurlevent en train d'aider à la reconstruction du royaume, fut désigné en tant que coordinateur des efforts militaires. Il demanda à Danath Trollemort de diriger une petite armée jusqu'aux Terres Foudroyés le temps qu'il rassemble le reste des forces de l'Alliance pour marcher vers le Sud. Malheureusement, l'invasion de la Horde était déjà en cours...

Tout juste quelques semaines après les avertissements de Khadgar, le portail fut réouvert par Ner'zhul grâce au crâne de Gul'Dan ramenés par des survivants de la guerre, et une nouvelle armées d'orc se déversa sur Azeroth, composé des clans n'ayant pas participé aux premières guerres car restés sur Draenor. Grommash Hurlenfer et son clan Chanteguerre dirigeaient l'assaut, suivis par les clans de la Main Brisée, du Crâne Ricanant et du clan Sire-Tonnerre. Arrivés sur Azeroth, ils furent rejoint par Kilrogg Œil-de-mort et son clan de l'Orbite-Sanglante qui avaient réussis à fuir et se cacher suite à la défaite de la Horde. Ces derniers furent cependant renvoyés sur Draenor, ayant mérité un peu de repos après des mois de combat constant pour leur survie.

Au moment où Danath arriva dans le sud des Terres Foudroyées avec sa maigre armée, composée majoritairement de mercenaires qu'il avait réussi à embrigader, la Horde avait déjà amené de très nombreux soldats sur Azeroth. Des combats brutaux éclatèrent dans tout le Sud de la région, mais les humains n'eurent aucune chance face au nombre largement supérieur de leurs ennemis. Sachant leur défaite inévitable, les soldats se sacrifièrent pour permettre à leur leader de fuir jusqu'à Rempart-du-Néant. Danath aurait souhaité rester se battre jusqu'à la mort avec ses hommes mais galopa malgré tout jusqu'à la forteresse, de sorte à s'assurer que leur sacrifice ne soit pas en vain. Il put arriver à temps pour prévenir Khadgar et la garnison dont il pris le contrôle, mais ne se pardonna jamais d'avoir laissé ses "gars" se faire massacrer. A la tête de la garnison, Danath et ses hommes tinrent bon, retenant la Horde dans les Terres Foudroyées jusqu'à ce que le reste des armées de l'Alliance dirigées par Turalyon puissent arriver. La conquête n'était cependant pas le but de la Horde cette fois, et le siège de la forteresse une simple diversion pour permettre à une expédition orque de récupérer de puissants artefacts sur Azeroth, mais l'Alliance ne s'en rendra compte que bien trop tard..

Plus au Nord, les dirigeants débattaient furieusement quant au sort qu'ils réserveraient à Alterac. Aile-de-mort, prenant alors la forme d'un humain nomme Daval Prestor et se prétendant cousin de Perenolde s'assura que les débats restèrent suffisamment intense pour que l'Alliance ne prête pas trop attention aux attaques de la Horde au Sud, de sorte à ce que l'expédition orque soit un succès. Le dragon noir s'allia en effet avec la Horde et les aida dans leur quête en échange du transport d'œufs de sa portée jusqu'en Draenor. Dans ce but, il aida aussi Perenolde à se débarrasser de la garnison de l'Alliance maintenant la loi martiale dans sa capitale, en échange d'un des artefacts recherché par la Horde que l'un de ses espions avait récupéré, et le roi déchu accepta.

A Rempart-du-néant, le siège persistait, et à la grande stupéfaction de Danath et Khadgar, le Horde ne semblait pas déterminée à augmenter l'intensité de ses assauts, se contentant de tester les défenses du fort, jour après jour. Finalement, suite à l'arrivée de Turalyon et ses troupes, le siège fut levé et les combats reprirent sur des champs de bataille plus ouverts. Les orcs ne semblaient cependant que faire en sorte de gagner du temps, et Khadgar décidé de capturer des ennemis pour découvrir. Le premier avoua que les orcs n'étaient venus sur Azeroth que pour récupérer des artefacts magiques sous ordre de leur nouveau chef resté en Draenor : Ner'zhul. L'alliance n'eut cependant pas le temps de retrouver les expéditions orques avant que celles-ci ne retournent triomphantes jusqu'à la porte des Ténèbres.

Les orcs se retraitèrent alors sur leur monde, laissant toutefois derrière eux de nombreuses troupes dirigées par Grommash afin de protéger leurs arrières, Ner'zhul se doutant que l'Alliance les poursuivraient afin d'en finir une bonne fois pour toute. Heureusement, l'Alliance captura finalement un chevalier de la mort de la Horde, et parvint à lui soutirer que Ner'zhul souhaitait utiliser les artefacts récupérés d'Azeroth pour ouvrir une multitude de nouveaux portails afin de trouver un autre monde à conquérir. Khadgar et Turalyon furent horrifiées en découvrant l'information, et jurèrent de ne pas laisser un autre monde se faire envahir et souffrir comme l'avait fait le leur.

Il était cependant possible que les autres héros de l'Alliance ne soient pas de cet avis. Une invasion de Draenor impliquaient la création d'une nouvelle armée et de nombreuses victimes. Tout deux craignaient que leurs troupes étaient lasses de la guerre, mais n'ayant pas d'autre choix que d'essayer, Turalyon déclara qu'il dirigerait une armée —les “Fils de Lothar"—. A leur grande surprise, bien que tous ne répondirent pas à l'appel, la majorité le firent, et presque tous les héros de la Seconde Guerre donnèrent leur support à Turalyon. Cela incluait Danath, qui forma une nouvelle force Stromique pour accompagner son ami en Draenor, et fut nommé second en commandement et conseiller tactique de Turalyon.

Les Fils de Lothar s'écrasèrent contre les forces d'Hurlenfer, les forçant à s'éparpiller dans toute la région. Le chemin dégagée, l'expédition de l'Alliance put finalement marcher au travers du sombre portail. Ce qu'ils découvrirent de l'autre côté de la Porte des Ténèbres les terrifia : toute la planète des orcs était aussi morte que les Terres Foudroyées, si ce n'est plus. Les Fils de Lothar ne rencontrèrent que peu de résistance les premiers jours, les orcs ne s'attendant pas à être poursuivis jusque sur leur propre monde, mais les rumeurs de l'invasion se répandit. Ner'zhul se mit en route pour le temple Noir afin d'ouvrir ses portails, emportant la majorité de la Horde avec lui, et ne laissant que le clan de la Main Brisée retenir l'Alliance.

De leur côté, Khadgar et Turalyon se mirent d'accord sur le fait que tuer Ner'zhul était leur priorité n°1 : avec sa mort, les plans de la Horde d'ouvrir de multiples portails seraient réduits à néant. Pensant que le démoniste était encore dans la citadelle des Flammes Infernales, les Fils de Lothar lancèrent l'assaut.

Le clan de la Main Brisée et son chef Kargath Lamepoing s'étaient retranchés dans la forteresse, et pensaient pouvoir retenir l'Alliance lors d'un siège de plusieurs semaines... Leurs défenses tombèrent avant même que le premier jour ne soit terminé. Même avec l'aide de dragons noirs, les orcs ne purent repousser les assauts simultanés des troupes au sol et des chevaucheurs de griffons dans les airs. Lorsque Khadgar et ses compagnons magiciens arrivèrent sur le champ de bataille, Kargath n'eut d'autre choix que d'abandonner ses positions et de s'enfuir dans le désert rouge.

Les Fils de Lothar étaient victorieux mais n'eurent pas le temps de se réjouir. La présence de dragons noirs était mauvais signe, et Khadgar découvrit que Ner'zhul avait fuit au Sud-Ouest. Étrangement cependant, l'archimage ne sentit pas le crâne de Gul'Dan avec lui, mais au Nord : en effet, Aile-de-Mort avait rejoint Draenor lui aussi, et avait forcé le démoniste à lui remettre l'artefact avec lequel il comptait accélérer l'éclosion de ses oeufs. Malheureusement, Khadgar avait besoin du crâne pour détruire le portail du côté de Draenor. Après un long débat, Turalyon décida finalement de séparer ses forces en deux. Lui-même, Khadgar et Alleria partiraient au Nord retrouver le crâne de Gul'Dan, tandis que Danath et Kurdran Marteaux-Hardis poursuivraient Ner'zhul au Sud.

Ner'zhul et ses orcs apprirent rapidement la chute de la citadelle des flammes infernales. Déçus de la rapidité de sa chute, ils se consolèrent de l'avance considérable qu'ils avaient tout de même sur les forces de l'Alliance, ainsi que de leur connaissance du terrain qui leur permettait d'avancer rapidement... Malheureusement pour eux, c'était sans compter sur Kurdran et ses chevaucheurs de griffons qui avaient décidés de partir en éclaireur, et tombèrent sur le chef de guerre et son armée. Les nains bombardèrent les orcs sans aucune impunité, et les orcs furent obligés de passer par un chemin plus sûr sous peine de se faire exterminer. Ils décidèrent alors de passer par Auchindoun; l'endroit était hanté, mais les orcs n'avaient plus le choix. Avant qu'ils ne puissent rentrer, les nains décidèrent de lancer une nouvelle et audacieuse attaque, une qu'ils allaient regretter. Kurdran se fit heurter et tomba au sol, puis capturé par les orcs qui le trainèrent dans les couloirs sombres d'Auchindoun. Kilrogg interrogea le nain, tentant d'apprendre le nombre d'hommes des forces de l'Alliance, mais même sous d'ignobles tortures, le nain tint sa langue.

Les forces de Danath n'étaient pas loin, et lorsqu'ils arrivèrent à Auchindoun les chevaucheurs de griffons leurs expliquèrent la situation. Enragé par l'idée de la perte de son ami, le Stromgardien était déterminé à lancer une attaque massive sur le champ, mais fut finalement calmé par son second, l'elfe Talthressar. Il serait en effet très dangereux d'aller secourir Kurdran : dans les couloirs étroits d'Auchindoun, une troupe nombreuse ne serait pas bien plus efficace qu'une petite, et les orcs connaissaient le terrain. Heureusement, les forces de Danath tombèrent sur un Arakkoa nommé Grizzik. Grizzik détestait la Horde et les orcs, Kargath ayant détruit la capitale Arrakoa quelques années auparavant, massacrant presque tous ses habitants. Avide de vengeance, l'être guida alors Danath et ses hommes au travers de l'ancienne citée draenei. Grâce à lui, ils évitèrent les embuscades de la Horde et finirent par trouver et libérer Kurdran. Malheureusement, Ner'zhul était introuvable, seul Kilrogg et son clan restant dans la ville, s'étant proposé volontairement de retenir l'Alliance.

Le clan de l'Orbite Sanglante s'abattit sur les forces de l'Alliance, et alors que le combat faisait rage, Danath confronta Kilrogg. Les deux engagèrent un duel honorable, à la surprise de Danath, mais aussi brutal que court. Repérant un angle mort dans la vision du chef de guerre, Danath l'abattit d'un seul coup en lançant sa lame dans la gorge de l'orc, la lui ouvrant complètement. Le sacrifice de l'orc ne fut pas en vain, cependant, donnant assez de temps à Ner'zhul pour rejoindre le Temple Noir.

C'est là bas que les deux moitiés de l'armée de l'Alliance se retrouvèrent, après que Khadgar ait ouvert une série de portails pour transporter Turalyon et ses troupes aux côtés de celles du Stromgardien, une fois le crâne récupéré de leur côté.

Un violent combat s'engagea alors entre les troupes de l'Alliance et les orcs retranchés dans la citadelle, mais finalement, Ner'zhul parvint à ouvrir des centaine de portails, aidés par son clan et protégé par les chevaliers de la mort orcs. La magie que Ner'zhul venait de libérer commença à déstabiliser les lignes telluriques de la planète. Des forces terribles se mirent alors à déchirer le monde de part en part. Khadgar et ses mages arrivèrent tout juste à ce moment là. Ils parvinrent à récupérer deux des artefacts volés par les orcs, mais Ner'zhul et quelques uns de ses plus proches suivants s'enfuirent avec le dernier : le sceptre de Sargeras.

Khadgar rejoint Turalyon et lui expliqua la situation : les énergies libéraient aller détruire ce monde. Pire, elles traverseraient la Porte des Ténèbres et détruiraient Azeroth. Les Fils de Lothar n'avaient plus le choix : ils allaient devoir détruire le portail depuis Draenor afin de sauver leur planète, n'ayant plus le temps de réaliser le rituel de l'autre côté du portail. Incapable d'ouvrir des portails à cause des énergies se déversant sur le monde, les forces de l'Alliance durent rejoindre le portail à dos de griffons. Seuls Khadgar, Turalyon, Alleria, Danath, Kurdran et quelques autres membres de l'expédition purent faire le voyage.

Les forces de l'Alliance stationnées à la citadelle des flammes infernales avaient déjà battus en retraite jusque sur Azeroth, et les orcs ne furent pas joyeux de voir que l'on essayait de fermer leur seul moyen de fuir. Les forces de Turalyon protégèrent alors Khadgar et ses mages tandis que ceux-ci s'occupèrent d'utiliser le crâne de Gul'dan pour détruire le portail. Le sort incanté ignifugea une énorme explosion qui détruit le portail et coupa le passage entre les deux planètes. L'Alliance avait gagné mais n'eut pas le temps de se réjouir de la victoire. N'ayant plus le choix, ils passèrent au travers de certains des portails ouverts par Ner'zhul, tout juste avant que Draenor se déchire complètement.


Neutralité et chute du Royaume (8 ADP – 22 ADP):[]

Le portail était détruit, mais de nombreux héros de l'Alliance étaient restés derrière. Leurs compagnons et amis restés sur Azeroth espérèrent leur retour, mais les semaines puis les mois passant, tous se firent à l'idée qu'ils ne reverraient jamais. Ce fut un coup particulièrement difficile pour Thoras Trollemort qui perdit son neveu alors qu'il le considérait comme un fils depuis qu'il l'avait pris sous son aile, suite à la mort de son frère.

L'Alliance décidé d'honorer le sacrifice de ses héros en rajoutant de grandes statues des dirigeants des Fils de Lothar lors de la reconstruction d'Hurlevent. C'est Thoras lui-même qui inscrit les paroles sur la plaques qui irait décorer la base de la statue de son neveu.

Malgré tout ça, de grandes dissensions persistaient au sein de l'Alliance. Le sort à réserver aux orcs avait déjà grandement divisé les leader de ce monde, et désormais c'était le sort d'Alterac qui déchaînait les passions : Grisetête supportait Isiden Perenolde, le neveu de l'ex-roi qui s'était réfugié à Gilnéas, pensant pouvoir faire d'Alterac un royaume fantoche qu'il pourrait utiliser à sa guise. Kul Tiras était cependant fermement opposé à cette idée, craignant que Gilnéas utilise les ressources d'Alterac pour créer une flotte qui pourrait concurrencer la sienne. De son côté, Thoras pétitionna Terenas pour annexer la partie Sud du royaume, tandis que Lordaeron annexerait le Nord. En effet, selon le roi Stromgardien argumenta que c'était sa nation et celle de son ami Terenas qui avaient le plus été saignées par la trahison d'Alterac : la première car Stromgarde avait du contenir la Horde à la place du royaume parjure, la seconde car c'était cette trahison qui avait permit à la Horde d'attaquer Lordaeron.

Malheureusement Aile-de-Mort sous l'apparence de Daval Prestor, un prétendu cousin du roi d'Alterac, était présent à ces réunions. Influençant magiquement les rois réunis pour discuter de la situation, et plus particulièrement Terenas, il parvint à convaincre ce dernier de refuser les propositions données. Plutôt, le roi de Lordaeron expliqua qu'il fallait un dirigeant fort, dévoué à l'Alliance, mais contre qui les Alterans ne souhaiteraient pas se rebeller, et Daval Prestor convenait parfaitement à la situation. Thoras finit par accepter grâce à la forte amitié qu'il portait à Terenas, et la situation se régla ainsi. Quelques années plus tard, lorsque Daval Prestor disparut mystérieusement suite à la fuite d'Aile de Mort à Grim Batol, le royaume finit sans dirigeant et les négociations pour en mettre un nouveau à sa tête n'arrivèrent jamais à terme avant la disparition des Royaumes du Nord.

Ces problèmes résolus, il était temps pour Stromgarde de se reconstruire. Bien que la Horde avait été tenu à l'écart de l'intérieur des terres pour la majorité de la guerre, les attaques au Sud, la stratégie de la terre brûlée et les raids depuis Hautebrande, les Hinterlands, puis lors de la fuite des orcs avaient laissé de grosses séquelles. De plus, Stromgarde était – sans compter Hurlevent – le royaume ayant été le plus touché en perte humaines. En effet, la moitié de son armée avait été envoyée grossir les rangs de l'Alliance, incluant à la fois les réguliers mais aussi de très nombreux volontaires, et la seconde moitié n'avait pas été épargnée entre les attaques sur la vallée de Thandol et la trahison d'Alterac à mater. Finalement, des milliers de plus s'étaient rengagés suite à l'appel de Turalyon, et étaient désormais coincés en Outreterre. Au final, le royaume venait de perdre plus d'un tiers de sa population, laissant Stromgarde plus affaiblie que jamais, notamment financièrement.

Plus unis que jamais, Thoras et son peuple parvinrent malgré tout à redresser la barre, mais il faudrait des dizaines d'années avant que le royaume soit de nouveau sur un pied d'égalité avec Lordaeron ou Gilnéas. Cependant, Stromgarde du faire des sacrifices, l'un d'eux étant l'abandon des fonds pour l'entretien du mur de Thoradin, malgré les dégâts que celui-ci avait subit lors de la guerre. En effet, les coûts d'une telle construction étaient abyssaux, et les camps d'internement ainsi que la reconstruction d'Hurlevent drainaient déjà les coffres du royaume. Il fut décidé que l'entretient du mur serait repris dans quelques dizaine d'années, lorsque la situation sera plus favorable.. Malheureusement, le royaume chutera avant que celles-ci ne puissent avoir lieu.

Les années passèrent, Stromgarde se rebâtissant peu à peu, et la vie semblait retrouver son cours lorsque la nouvelle éclata : les orcs commençaient à être repris de la rage du combat et se libéraient de leurs camps d'internement. Dirigés par Thrall, la Horde était en train de se reformer, rasant prison après prison et ralliant d'anciens héros orcs tels que Grommash Hurlenfer ou Orgrim Marteau-du-destin, qui périt cependant lors de l'attaque du camp d'internement en Arathi.

Cette nouvelle fut la goutte de trop pour le peuple Stromique et son roi : après tant d'argent investis dans ces camps pour garder leurs ennemis en vie malgré leur opposition à ce sujet, voilà que cela n'avait servit à rien et que des Stromgardiens étaient morts pour cette erreur. Pire, tous les citoyens avaient dû se serrer la ceinture en des temps particulièrement dur pour leur royaume, participant pas moins que tout autre membre de l'Alliance tant bien même les difficultés qu'éprouvaient le Royaume. Pour ne rien arranger, Terenas refusait de revenir sur ses positions et d'exécuter les orcs encore captifs. Suivant la décision de Quel'Thalas puis de Gilnéas, Thoras décida alors – bien que tristement – de retirer son support à l'Alliance. Désormais, Stromgarde s'occuperait de ses propres problèmes... Et des problèmes ne cessaient de faire surface : la faune et les trolls locaux ne s'étaient pas calmés suite à la fin de la guerre, mais en plus de cela, de nombreux groupes de bandits avaient fait surface. En effet, du fait du manque de dirigeant à Alterac, la situation était devenu catastrophique, et de nombreux habitants et nobles s'étaient tournés vers le banditisme, tournant leur rancœur envers Stromgarde que nombreux pensaient responsable de leur situation.

Le temps passa, puis finalement les orcs volèrent des navires et prirent la mer en direction de l'Ouest. Bien que n'étant plus dans l'Alliance, Stromgarde se fit pétitionner par Kul Tiras pour poursuivre les peaux-vertes, mais Thoras refusa. Une telle expédition serait couteuse, et le royaume ne pouvait pas se permettre de telles frivolités. Après tout, si les orcs souhaitaient se suicider en mer en partant sur un océan infini ne donnant sur aucune terre, pourquoi les en empêcher ? De plus, d'inquiétantes nouvelles émergeaient du Nord. Une peste infectait les citoyens de Lordaeron, et les rumeurs les plus folles parlaient de malédiction faisant se relever les morts qui s'en prendraient alors aux vivants. Un retour de bâton divin pour leur incompétence, pensèrent certains. Le roi se méfia de ces rumeurs, mais fit fermer les frontières avant d'en savoir plus.

Malgré cela, de très nombreux prêtres et paladins partirent volontairement au Nord afin d'aider leurs pieux confrères. Lorsque l'existence du fléau fut confirmée, il était déjà trop tard. Revenu du Norfendre, Arthas avait rasé le royaume de son père avant que quiconque n'ait le temps de réaliser la situation et d'intervenir. Se sentant coupable de son inaction et de la mort de son ami, Thoras rouvrit alors les frontières et envoya ses armées au delà du mur pour escorter les réfugiés Lordaeronnais, à l'inverse de Gilnéas qui ferma définitivement ses portes. De plus, lorsque Jaina Portvaillant se présenta à lui, il accepta de lui offrir une petite force pour l'accompagner, composée cependant d'une majorité de volontaires. Les armées stromiques parvinrent à contenir la fléau hors des terres de leur nation, à quelques excursions près, mais la réouverture des frontières eu un effet inattendu. Les Alterans profitèrent que les Stromgardiens laissaient rentrer quiconque dans leur royaume afin de protéger les réfugiés Lordaeronnais du fléau pour s'infiltrer en masse. Une fois à l'intérieur, les anciens nobles du royaume déchu s'allièrent avec les plus puissants clans ogres de la région et se mirent à attaquer les terres de Stromgarde.

Sans doute Thoras aurait pu rattraper la situation, mais celui-ci fut malheureusement assassiné par son propre fils, Galen Trollemort. En effet le jeune homme impulsif, en plus de désirer obtenir le pouvoir au plus tôt était aussi incapable de compassion et complètement dégouté par les décisions de son part. Il pensait que celui-ci avait laissé son amitié avec Terenas l'affaiblir, et qu'il n'aurait jamais du accepter l'emprisonnement des orcs, la non annexion d'Alterac et l'ouverture des frontières. Mais pour toutes ses idées bien tranchées, le prince devenu roi était un aussi piètre leader qu'assassin. Son père comprit que son fils l'avait tuait tout juste alors qu'il mourrait, et David Hackett, l'amiral des flottes stromiques s'en rendit compte aussi. N'ayant cependant pas de preuve pour avancer ses propos, il ne fit que l'apprendre à ceux en qui ils avaient l'entière confiance, puis pris la flotte stromique avec lui et fit voile vers Hurlevent, incapable d'obéir et de laisser ses hommes sous les ordres d'un traître.

Beaucoup ne comprirent pas son départ cependant, peu étant au courant de ce qui s'était passé, et Galen se fit tout de même couronner. L'homme était toutefois très mauvais guerrier, et encore pire stratège et dirigeant. Risée du royaume, il réussit à s'aliéner une bonne partie des dirigeants secondaires du pays alors même que la situation était catastrophique. Les armées s'occupant de repousser le fléau aux frontières, il ne restait que peu de soldats pour défendre l'intérieur des terres des attaques du Syndicat – le nom du regroupement des Alterans et bandits qu'ils avaient ralliés à leur cause – et de leurs puissants alliés ogres. Pour ne rien arranger, les trolls en profitèrent pour reprendre de nombreux territoires perdus. Incapable de gérer la situation, Galen mena le royaume à sa perte, préférant insulter et blâmer ses conseillers plutôt que de les écouter.

Face à la situation, de nombreux Stromgardiens rejoignirent les réfugiés Lordaeron dans leur route vers Hurlevent, et même un nombre conséquent de nobles les rejoint, ces derniers incapables de s'opposer au roi auquel ils avaient jurer allégeance, mais pensant le royaume perdu suite à sa totale incompétence. Fait extraordinaire, le commandant de la Garde Impériale lui-même agit contre son roi, la première fois depuis la création de l'ordre. Ce dernier ayant en effet reçu la missive de l'amiral Hackett, il délia ses hommes de leurs obligations après leur avoir donné l'ultime ordre de rejoindre Hurlevent et de s'assurer de la survie du peuple Stromique. Lui-même resta aux côtés de Galen, incapable de briser son vœu de protection du roi, même au nom de la nation. Son honneur lui coûta la vie : furieux, le prince-roi lui ordonna de défendre un village avec le reste de la Garde Impériale. Étant le dernier de l'ordre encore sous les ordres de Galen, il obéit malgré tout, et se retrouva seule face à une armée entière du Syndicat. L'homme était un guerrier prodigieux, et emporta de nombreux Alterans et même un ogre dans sa chute, mais périt en tout juste quelques secondes. Avant la "bataille", il aura tout de même forcé l'évacuation du village qu'il savait perdu, sauvant les nombreuses vies que son "roi" avait été prêt à sacrifier pour son insignifiante vengeance.

Petit à petit, le royaume perdit la majorité de son territoire, ne gardant sous son emprise que quelques villes et village, un unique quartier de la capitale, et la région du bassin d'Arathi. Alors que la troisième guerre touchait à sa fin et que les soldats revinrent sur leurs terres, ils apprirent avec horreur ce qu'il s'était passé dans leur dos. Coupés du reste du royaume, aucun messager n'ayant réussit à les joindre en vie – les rares ayant pu être envoyés s'étant tous fait tués par le Syndicat ou des trolls, et Galen plus paranoïaque que jamais suite à la fuite de nombreux Stromgardiens supposant une trahison et ayant arrêté de tenter de les contacter – les armées stromiques découvraient tout juste la chute de leur royaume. Dévastés, un grand nombre d'entre eux décida de rejoindre leurs familles parties à Hurlevent ou Kul Tiras, les autres rejoignant leur roi. Se rendant cependant rapidement compte à leur tour de la nature de leur dirigeant, une scission s'effectua, divisant les armées en deux.

Bien qu'officiellement toujours sous les ordres de Galen, une armée du nom de "Ligue d'Arathor" se forma, comprise majoritairement d'anciens soldats réguliers et de vétérans. Jurant de reprendre leurs terres, la ligue s'installa principalement dans la région du bassin d'Arathi et dans la vallée de l'ornière, mais s'occupa aussi de la défense de nombreuses villes et villages du Royaume. De l'autre côtés restèrent les troupes obéissant toujours directement à Galen. Ce dernier fulminait que les dirigeants de la ligue se battent de leur côté sans lui obéir au doigt et à l'œil, mais il n'avait plus les moyens de s'opposer à eux. De plus, ces derniers se battaient officiellement en son nom, et avec le même but de récupérer les terres de Stromgarde des mains du syndicat et de leurs alliés. Composé principalement de soldats de la milice de Stromgarde – des irréguliers – les troupes de Galen gardèrent le dernier quartier de la capitale sous leur contrôle, et maintinrent une communication minime avec la ligue d'Arathor via des troupes positionnées elles aussi dans la vallée de l'ornière.


Guerre de réclamation (22 ADP – 28 ADP):[]

La troisième guerre arrivait à son terme, et le peuple stromique était désormais éparpillé aux quatre coins du monde. Certains avaient suivis Jaina et aidaient à la construction de la nouvelle ville de Theramore, d'autres avaient fui à Hurlevent, parfois Kul Tiras, et une petite partie, finalement, était restée en Arathi pour tenter de reprendre leurs terres.

Désespéré, Galen Trollemort décida finalement de négocier le retour de son royaume dans l'Alliance, espérant regagner la confiance de son peuple et obtenir une aide d'Hurlevent afin de reconquérir ses terres. Malheureusement pour lui, il n'obtint que très peu de l'un comme de l'autre. Galen n'avait jamais été porté dans le cœur des Stromgardiens, le charisme et la bonté de son père n'ayant pas déteint sur lui. Le roi n'était pas loin du tyran, et même ceux se battant sous sa bannière le faisaient généralement par dépit : il restait leur roi malgré tout. Du côté de l'Alliance, les nations avaient leur propre problèmes à régler et ne pouvaient dispenser d'aide conséquente. De plus, la plupart des dirigeants se méfiaient de Galen qui semblait à l'opposée de son père, et les quelques volontaires étaient généralement plutôt redirigés du côté de la ligue d'Arathor que du sien.

Les mois puis les années passèrent sans que les choses n'avancent dans le royaume en ruines. Les mètres de terrain gagnés se comptaient en mètres, du côté de Stromgarde comme du Syndicat, et la montée en puissance n'arrangea en rien les choses. Les orcs s'installèrent tout d'abord dans l'ancien camp d'internement qui avait vu la mort d'Orgrim Marteau-du-destin, le renommant Trépas d'Orgrim et le transformant en avant-poste qu'ils renommèrent Trépas d'Orgrim. Déjà occupé les uns par les autres, ni le syndicat ni Stromgarde n'avaient les moyens d'assiéger le fortin, et les orcs s'en tenant aux murs de leur avant-poste, les commandant des deux factions décidèrent qu'ils s'en occuperaient plus tard.

Face à la situation stagnante, les Stromgardiens réfugiés à l'étranger eurent de très diverses réactions. Certains décidèrent de finalement revenir pour tenter d'aider leurs compatriotes à reprendre leur pays — ce fut notamment le cas de la majorité de la Garde Impériale, dont les hommes s'engagèrent en masse au sein de la Ligue d'Arathor suite à l'exécution à peine caché de leur commandant par Galen qui fut ainsi le premier et seul roi de l'histoire du royaume à créer sa propre garde royale plutôt que d'utiliser la Garde Impériale pour sa défense —. D'autres décidèrent de recommencer leur vie dans leurs nouveaux foyers, pour certains espérant pouvoir revenir chez eux un jour, tandis que les derniers s'engagèrent dans différentes armées. La plupart de ceux-ci s'engagèrent dans l'armée d'Hurlevent, espérant qu'une fois ses problèmes résolus, le Royaume du Lion les enverrait avec le reste de son armée récupérer le territoire de son ancien allié. Quelques uns cependant décidèrent plutôt de rejoindre la croisade écarlate, blâmant le fléau pour leur situation, et d'autres encore devinrent mercenaires, ne trouvant plus de cause correcte à défendre et préférant se battre pour la leur.

Le temps continua de s'écouler lentement sans changement majeur pour le royaume, jusqu'à ce que finalement la Porte des Ténèbres soit réouverte. Le choc fut grand pour nombre de Stromgardiens d'apprendre la survie des Fils de Lothar, près de 20 ans après leur disparition. Malgré la situation compliquée qui découlait de l'ouverture du portail, les Stromgardiens retrouvèrent finalement un espoir : lorsque Danath Trollemort reviendrait sur Azeroth, il saurait sans le moindre doute reprendre le royaume. Le guerrier était une légende vivante, même parmi les soldats d'Hurlevent, et il était accompagné par nombre de vétérans Stromgardiens qui désireraient eux aussi retourner chez eux et rebâtir leur nation une fois la guerre terminée.

Galen n'était pas aussi ravit que ses citoyens. Lui qui avait eu tant de mal à obtenir le pouvoir voyait d'un mauvais œil le retour de ce "héros" que ses sujets adulaient. Bien qu'étant héritier légitime au trône, est-ce que le guerrier le laisserait vraiment diriger, lui qui s'était attisé les foudres de son propre peuple et mené le royaume à sa chute ? Galen ne pouvait l'accepter, et s'assura que son cousin reste coincé en Outreterre de nombreuses années après la fin de la guerre. Le prince n'était peut-être pas bon guerrier, mais il savait assurément s'attirer les grâces des gratte-papiers de l'Alliance et prétexter des raisons pour laquelle son relatif se devait absolument de rester dans l'ancienne Draenor. Cela fonctionna a merveille, mais à son grand regret Danath ne fut pas le seul à rester coincé en Outreterre. Ses hommes étaient loyaux jusqu'à l'os, et refusèrent d'abandonner leur commandant à sa peine, gardant le bastion de l'honneur jusqu'à ce qu'il en serait libéré. Galen aurait espéré pouvoir compter sur ces vétérans pour l'aider à reprendre le Royaume et montrer que lui aussi était une personne puissance et méritant le respect... Il n'en serait rien.

Avant même que des discussions sérieuses aient lieu au sein du haut commandement de l'Alliance quant à une éventuelle reprise de Stromgarde, la guerre contre le roi-liche éclata, éloignant de nouveau la possibilité d'une aide d'Hurlevent qui emportera même de nombreux Stromgardiens à combattre sur les terres gelées du Norfendre. Pourtant, le roi-liche ne sera pas la raison de la mort de Galen, qui périt pourtant au moment de la guerre. C'est la Horde qui causa sa chute. En effet, un troll souhaitant s'accaparer Trol'kalar — l'épée légendaire des rois de Stromgarde et la raison de bien des cauchemars chez les trolls — engagea des aventuriers de la Horde pour la récupérer. Galen ne détenait pas la lame, mais possédait la clef de la tombe de son père qui avait été enterré avec l'arme. Les aventuriers de la Horde arrivèrent à s'infiltrer dans la ville, tuer le prince, récupérer l'épée et à sortir avant que la milice ne leur tombe dessus. Bien que Galen avait été un piètre roi, les miliciens enragèrent en découvrant ce qui s'était passé sous leur nez. Des cavaliers furent alors envoyés dans toute la région, et une escouade tomba sur le troll en possession de la lame alors qu'il tentait de s'enfuir jusqu'en Hautebrande. Ce dernier se fit massacrer, et les Stromgardiens récupérèrent l'épée qu'ils replacèrent avec la dépouille de son ancien détenteur.

Un nouveau problème se présenta cependant. Agrandir le tombeau royal pour pouvoir enterre Galen aux côtés de ses ancêtres nécessiterait des travaux que les miliciens ne pouvaient se permettre, d'autant plus qu'ils ne possédaient ni les outils ni les plans nécessaires pour. Il fut donc décider d'enterrer le prince-roi à l'extérieur de la ville jusqu'à ce que la situation permette autrement. Quelques hommes escortèrent la dépouille jusqu'à son lieu de repos, mais ces derniers se faisaient espionner à leur insu. Des réprouvés avaient en effet entendu parler de la mort de Galen, et s'assurèrent de la réalité des rumeurs en allant déterrer le cadavre pour l'identifier. Une fois retiré de la terre, ils décidèrent de rapporter le corps jusqu'à Fossoyeuse, puisse-t-il être un jour utile à la nation réprouvée. Lorsque Sylvanas revint dans l'ancienne capitale de Lordaeron après la fin de la guerre contre le roi liche, accompagnée des Val'Kyrs venant de lui prêter allégeance, elle jubila en apprenant que le cadavre du prince-roi se trouvait là. Elle s'empressa de ramener Galen à la vie, puis lui fit jurer son allégeance en échange d'aide pour reprendre son royaume ... Au nom des réprouvés.

Galen accepta, bien qu'il n'eut jamais l'intention de tenir parole, souhaitant trahir la dame noire dès qu'il en aurait l'occasion afin d'être de nouveau à la tête de son royaume, sans personne pour lui donner d'ordres. Pour l'heure, cependant, il jouerait le gentil petit toutou apprivoisé qui dirigerait les forces réprouvées pour la conquête du pays. C'était une grande nouvelle pour les non-morts qui préparèrent déjà des plans pour une seconde Fossoyeuse, bien plus grande et puissante que la première.

Du côté de Stromgarde, il fut décidé qu'en l'attente du retour du dernier héritier – Danath Trollemort – les forces anciennement dirigées par Galen passeraient sous les ordres d'un commandant nommé Amaren. Celui--ci ne faisait pas partit de la ligue d'Arathor, mais permit toutefois une forte amélioration des relations entre les deux armées.


Reconquête du royaume (28 ADP – 29 ADP):[]

Pendant près de 6 ans le royaume avait subsisté tant bien que mal, embourbé dans une guerre sans fin contre le syndicat pimentée par quelques petites escarmouches contre la Horde. Les dernières nouvelles cependant remirent en question la capacité du royaume à perdurer dans un avenir proche : plus les années passaient, plus les forces du Syndicat se renforçaient, de plus en plus de puissants démonistes rejoignant leurs rangs sans que les Stromgardiens ne puissent déterminer pourquoi. Toutefois, ce n'était pas le syndicat lui même qui indiquait les forces encore présentes en Arathi, mais les réprouvés.

Les non-morts étaient en effet apparut peu avant le Cataclysme, installant un camp au pied de la porte du mur de Thoradin, et n'avaient cessés de renforcer leurs positions depuis. Une petite armée était déjà présente sur les lieux, et celle-ci grandissait de jour en jour. Pire, selon certains éclaireurs, le réprouvé à la tête de cette armée n'était autre que Galen Trollemort, alors ressuscité par Sylvanas.

Alors que l'Alliance semblait avoir oublié la mère patrie de la race humaine, ces incursions massives de réprouvées fit finalement réagir la Haut-Commandement, d'autant plus que la guerre contre la Horde reprenait de plus belle. Un conseil militaire restreint eu alors lieu à Hurlevent pour discuter de la situation. Il fut évoqué l'envoi d'une force conséquente pour reprendre le royaume, mais certains membres de la maison des nobles s'y opposèrent fermement. Pourquoi iraient-ils investir dans une guerre pour des terres qu'ils ne pourraient pas récupérer, la plupart de celles-ci ayant encore un Stromgardien ayant des droits ancestraux sur leur possessions; alors que plus au Nord et en Kalimdor, il n'y aurait personne ou presque pour réclamer les territoires conquis par Hurlevent ?

Face à l'insistance du commandement et à la menace réprouvée, les nobles acceptèrent tout de même à l'envoi d'une force symbolique pour récupérer un bastion afin de surveiller les agissements des réprouvés et du syndicat, et de pouvoir les arrêter s'ils venaient à réellement tenter quelque chose. Après de longues délibérations, c'est le domaine d'un seigneur stromgardien nommé Lurivar d'Arathor qui fut choisit pour les opérations. En effet, celui-ci était l'héritier des terres de la région d'Arathor dont la capitale – Caer Magnal – était parfaite pour cette expédition. Proche du mur de Thoradin, elle permettrait de surveiller les réprouvés de près. De plus, la ville fortifiée construite dans les montagnes était aisément défendable; et celle-ci se trouvait à proximité d'une ville portuaire d'où l'Alliance pourrait faire débarquer rapidement des renforts en masse puisse la situation le demander. De plus l'homme en question était connu du commandement de l'Alliance, s'étant battu pour Hurlevent à de nombreuses reprises et ayant notamment été présenté au roi lorsqu'accompagnant un général d'Hurlevent, il présenta la tête de Néfarian à la cour et outrepassa la raison de sa présence en exigeant que le royaume du lion paie sa dette à Stromgarde – qui avait saigné pour son bien lors de la Seconde Guerre – par l'envoi de soldats pour reprendre le royaume du Nord. Malgré son tempérament, il avait prouvé qu'il tenait aussi bien à l'Alliance qu'à son Royaume, et était digne de confiance.

Une escouade du SI:7 fut alors envoyée en premier, débarrassant les lieux des squatteurs du syndicat et faisant rentrer des maçons expérimentés dans l'enceinte fortifiée pour remettre la forteresse d'aplomb avant que les réprouvé ou les Alterans ne se rendent compte de la situation. Les murs furent réparés en un rien de temps et Hurlevent envoya un corps expéditionnaire occuper la ville. Ce dernier se fit rapidement renforcé par des volontaires Stromgardiens regroupés par le seigneur des lieux, certains d'anciens réfugiés souhaitant retourner sur leurs terres, et d'autres envoyés par la Ligue d'Arathor ou la milice de la capitale afin de montrer leur support.

Moira Barbe-de-bronze, qui entendit parler de cette affaire décida de son côté d'envoyer une de ses propres troupes d'élite sombrefer jusqu'à Dun Modr. Elle et son nouveau clan devaient faire ses preuves, et si quoi que ce soit se passait en Arathi, elle aurait ainsi une occasion en or de démontrer que les nains noirs étaient une addition sans précédent pour l'Alliance.

La situation resta paisible pendant un temps, l'Alliance se contentant de fortifier la forteresse et d'observer les agissements du syndicat et des réprouvés de loin, bien que le seigneur d'Arathor profita à plusieurs occasions de la force militaire dont il était désormais à la tête pour libérer quelques villes et villages sans autorisation préalable du commandement de l'Alliance. Cela lui valut l'ire de quelques membres du commandement de l'Alliance, le respect de quelques autres, mais surtout l'admiration de nombre de Stromgardiens. Sans compter ces quelques escarmouches, la situation resta cependant bien calme, l'Alliance tout comme les réprouvés se concentrant sur la bataille d'Andorhal... Bataille que l'Alliance ne remporterait pas.

Ayant désormais un contrôle totale sur le Nord des royaumes de l'Est, les réprouvés avaient tout le loisir de diriger leur attention vers le Sud. Des non-morts des quatre coins de Lordaeron furent alors dirigés vers Arathi pour grossir les rangs de leur armée. L'Alliance venait de perdre une importante bataille, et voilà que la dame noire menaçait de leur en infliger une seconde en prenant le contrôle d'Arathi et en isolant ainsi les marteaux-hardis et hauts-elfes des Hinterlands. Il fut alors décidé en urgence d'envoyer une force d'Hurlevent afin de récupérer les terres stromiques tant qu'il en était encore temps. La maison des nobles s'opposa cependant à l'envoi d'une force trop conséquente, préférant rediriger des troupes vers les Tarides qui pourraient leur rapporter une fortune. Une simple petite armée – majoritairement des troupes d'Andorhal avides de revanche – fut alors envoyée au Nord.

De son côté, le seigneur d'Arathor se mit en route pour le bastion de l'honneur en Outreterre afin de demander à son roi de retourner sur Azeroth au plus vite pour diriger la reconquête de son royaume. Danath devait regrouper ses hommes éparpillés sur toute la planète, mais il promis d'arriver aussi tôt que possible avec une armée qui ferait trembler le sol de Stromgarde tout comme le cœur de ses ennemis. De retour à Caer Magnal après avoir rassemblé de nouveaux Stromgardiens désireux de se battre pour la libération de leur pays qui semblait enfin de nouveau à portée, Lurivar prit le commandement des troupes stromiques de la région et du corps expéditionnaire de l'Alliance. Après quelques délibérations entre ses commandants, la Ligue d'Arathor se mit à son tour sous ses ordres.

La milice de Stromgarde était cependant, elle, injoignable. Le syndicat en effet, remarquant les mouvements de troupe tant du côté de l'Alliance que de la Horde se prépara lui aussi à une guerre totale. Sachant que la première faction à capturer la capitale aurait un avantage considérable contre les autres, les Alterans barricadèrent la ville, empêchant tout renfort d'atteindre le quartier encore contrôlé par la milice Stromgardienne, puis pressèrent leur assauts contre ce dernier. Dans le même temps, les démonistes qui avaient fait leur apparition à leurs côtés furent rappelés jusqu'à la capitale.

L'Alliance passa alors à l'offensive et de nombreuses escarmouches éclatèrent un peu partout dans la région. Les premiers jours de combat furent à l'avantage de celle-ci, qui parvint entre autre à se débarrasser des réserves de peste apportées par les non-mort lors d'un assaut audacieux contre un campement qu'ils avaient eux-même soutiré au Syndicat. Grâce à l'intervention d'un archimage nain, les énormes bacs de peste furent envoyés dans le néant distordu avant que des renforts réprouvés forcèrent l'escouade de l'Alliance à battre en retraite, néanmoins victorieuse dans le coup dur qu'ils venaient de porter aux morts-vivants.

Observant la situation de loin, et prenant peur de la montée en puissance des forces alliées, le seigneur Lépervier – chef du syndicat de la région – envoya son bras droit Otto capturer le viaduc de Thandol avec l'ordre de le faire exploser pour empêcher l'arrivée de renforts terrestres trop nombreux de l'Alliance. Heureusement pour cette dernière, Otto et ses sbires furent stoppés par la garnison de Dun Modr envoyée là quelques mois auparavant par Moira Barbe-de-Bronze. Ceux-ci furent épaulés par quelques aventuriers de l'Alliance envoyés en renfort par le seigneur d'Arathor lorsque ce dernier eut vent de la situation. Ensemble, ces volontaires et les sombrefers parvinrent à tuer Otto et empêcher l'explosion du viaduc. De leur côté, les forces sous le commandement de Lurivar durent se replier du Nord-Ouest pour aller combattre les trolls de forêts qui souhaitaient profiter des combats pour se regrouper au Nord-Est et déferler sur quiconque serait le vainqueur trop affaiblit pour leur résister. Les forces de Stromgarde et d'Hurlevent combinées mirent fin à la menace, mais durent alors laisser les réprouvés prendre le terrain qu'ils avaient abandonner pour se tourner contre les trolls.

Les batailles s'enchainèrent, les bastions du Syndicat tombant les uns après les autres faces aux forces des réprouvés et de l'Alliance qui n'arrivaient pas à prendre l'avantage l'une sur l'autre. Finalement, désespéré, le seigneur Lépervier rappela la totalité de ses troupes jusqu'à la capitale et tenta un assaut massif sur le quartier contrôle par la milice pour en prendre le contrôle. Ce dernier aurait réussit si ce n'était pour l'intervention des nains sombrefers qui utilisèrent des taupes mécaniques pour transporter des renforts aux miliciens qui parvinrent alors à repousser l'attaque. Ainsi renforcés, ces derniers purent passer de la défensive à l'offensive à leur tour, reprenant les quartiers de la ville un par un.

Le premier à tomber sous leur contrôle fut l'ancien quartier des mages jusqu'alors sous l'emprise des ogres alliés au Syndicat. Ceux-ci étaient nombreux et leur force aurait rendu un assaut frontal désastreux sans possibilité d'envoyer des cavaliers ou des unités spécialisées à cause de la nature d'un combat en ville. Heureusement, l'un des anciens archimages de la tour des mages de Stromgarde avait implanté un système de défense dans le quartier, et l'un de ses apprentis – l'archimage Malin – avait envoyé un nain avec les instructions pour l'activation de ce système. La milice engagea alors une distraction en attaquant un autre quartier tandis que le nain fut escorté discrètement jusqu'à la tour d'Arathor – la tour des mages de Stromgarde – par des héros de l'Alliance où il activa les défenses magiques. Soudainement, des élémentaires d'eau apparurent par dizaines et se mirent à massacrer les ogres dans tout le quartier, tandis que les héros et le nain en question combattirent leur chef, un puissant ogre-mage du nom de Kor'gresh Froiderage.

Une fois le quartier des mages sous leur contrôle, les forces de l'Alliance enchaînèrent les victoires contre le syndicat jusqu'à qu'ils soient à leur tour retranchés dans un dernier quartier. Acculé, le seigneur Lépervier lui même fit son apparition aux premières lignes. Sa présence fut terrifiante pour les soldats de l'Alliance, non pas car ils craignaient les aptitudes stratégiques ou martiales de l'homme, mais car ce dernier était horriblement répugnant. Son visage était complètement déformé, ses yeux brillant d'un vert éclatant et ses veines reluisant d'une couleur émeraude. Même sans savoir ce qui lui était arrivé, de nombreux reconnurent la marque gangrénée de la légion. Ralliant ses hommes, il tenta de les mener à la victoire au cours d'un combat brutal mais échoua a son tour, malgré la force surnaturelle dont il fit preuve, soulevant des soldats en armure pour les jeter sur d'autres comme s'ils n'étaient pas plus lourd que des chatons. C'est alors qu'un véritable coup de théâtre eu lieu lorsque, tout juste le corps sans vie du seigneur Lépervier s'écrasait au sol, une flopée de démons – dont trois infernaux – s'écrasèrent sur les soldats du Syndicat, les massacrant avant de se tourner vers les soldats de l'Alliance. Se révélant finalement au grand jour, les démonistes ayant été aperçus aux côtés du Syndicat furent reconnus comme des membres de la veille d'Argus, une sous-faction du conseil des ombres. Manipulant le Syndicat depuis les ombres, ceux-ci avaient apporté leur aide aux forces Alteranes pour s'emparer de la région, souhaitant utiliser Stromgarde comme base pour la prochaine invasion d'Azeroth par la Légion Ardente. S'en suivit une longue et violente bataille entre cultistes et forces de l'Alliance qui vit néanmoins ces derniers vainqueurs.

Stromgarde était de nouveau sous contrôle de l'Alliance, et il ne restait plus qu'à bouter les réprouvés hors du pays pour s'assurer une victoire totale. Voulant presser son avantage, Lurivar d'Arathor mena ses forces contre les armées réprouvés placées au pied du mur de Thoradin, souhaitant en finir avec eux avant qu'ils ne puissent demander de l'aide. Il fallait cependant agir rapidement, et c'est dès le surlendemain de la reprise de la capitale que les forces alliées se mirent en marche le baume au coeur. Lorsqu'ils arrivèrent face au campement réprouvé, c'est soulagé qu'ils constatèrent un net avantage numérique en leur faveur, les forces des non-morts ayant été grandement affaiblies par des attaques du clan Rochepoing allié du syndicat, et des embuscades des trolls des forêts. Les morts-vivants ne connaissaient pas la région et avaient emprunté des passages dangereux et trop étendu leur ligne de front. Ces erreurs, les Stromgardiens et leurs alliés comptaient bien le leur faire payer.

Une violente bataille s'engagea alors, l'Alliance chargeant les lignes réprouvées avec ardeur et prenant rapidement l'avantage. Cependant, alors que la victoire semblait assurée un ignoble cor résonna. C'est avec terreur que les soldats de l'Alliance découvrirent une gigantesque armée sous les ordres de la dame noire elle-même rejoignant le champ de bataille. Les non-morts avaient bel et bien appelé de l'aide, et l'avaient fait bien avant que l'Alliance ne le supposait. Ralliant ses troupes, Galen se replia pour se regrouper avec le gros des forces sous le commandement de Sylvanas. Face à l'énorme infériorité numérique à laquelle il faisait désormais face, le seigneur d'Arathor sonna la retraite. Les troupes de l'Alliance retournèrent alors à la capitale, constamment harassés par les rangers sombres de la dame noire lors de leur retraite. La connaissance de la région leur permit toutefois de prendre un peu d'avance sur leurs ennemis, et une fois revenus à Stromgarde, ils fortifièrent la ville aussi bien qu'ils le purent jusqu'à l'arrivée des réprouvés.

Les non-morts assiégèrent la cité pendant plusieurs jours. N'ayant plus de peste à disposition, ils durent se contenter de catapultes régulières, mais même celle-ci permettaient d'infliger de lourds dégâts aux forces retranchées de l'Alliance. Finalement, le cinquième jour, estimant avoir assez affaiblit ses défenseurs et ayant construits suffisamment d'échelles et de tours de siège, Sylvanas ordonna l'assaut sur la ville. Les soldats vinrent défendre les murs fragilisés par des jours de bombardement incessants, mais face à un assaut d'une telle ampleur, la défaite semblant inévitable.

C'est alors que, tandis que les défenseurs commençaient à se replier à l'intérieur de la ville, pensant les murs perdus, une nuée de cris perçants assourdit les combattants des deux côtés, suivit de craquements sourds ressemblant à des coups de feu... Ou plutôt au tonnerre. Des non-morts se firent balayés par dizaines, les plus chanceux s'écrasant aux pieds du mur, les plus malchanceux explosant complètement. Levant les yeux au ciel, les soldats de l'Alliance aperçurent leurs sauveur : Kurdran Marteau-Hardis était venu leur prêter main forte, accompagné de ses fidèles chevaucheurs de griffons. Mais le nain n'était pas seul, tout au contraire, celui-ci n'avait fait qu'accompagner l'un de ses meilleurs amis au combat : Danath Trollemort.

Le roi de Stromgarde était de retour, et il avait apporté avec lui une gigantesque armée. Ayant tout d'abord rassemblés ses hommes, vétérans de la seconde guerre, il était ensuite passé à Hurlevent. Là, il avait exigé la même chose que le seigneur d'Arathor quelques années plus tôt, la différence résidant dans le fait qu'aucun noble d'Hurlevent n'eut le courage de s'opposer à la demande du légendaire guerrier. Le roi Varian Wrynn n'était que trop content de pouvoir offrir de l'aide à Trollemort, enfin libéré de l'opposition de ses nobles, et lui donna de nombreuses troupes. Genn Grisetête et ses guerriers worgens se rajoutèrent volontairement à cette expédition, avides de vengeance contre la dame noire. Danath fit ensuite halte à Forgefer où son ami Kurdran lui offrit son soutient complet, allant chercher les guerriers de Nid-de-l'aigle pour les préparer au combat à venir. Finalement, Muradin, remarquant que son clan allait être le seul à ne pas participer à la guerre, offrit son aide et des guerriers à son tour, de peur d'entacher la réputation des Barbe-de-Bronze en se faisant insulter de couard. Fort de cette armée, le roi de Stromgarde s'était alors mit en route vers le Nord, et était arrivé juste à temps pour sauver ses compatriotes.

Sonnant la charge, Danath et les chevaliers d'Hurlevent et de Stromgarde vinrent s'écraser contre le flanc arrière de l'armée réprouvée, suivit de près par les worgens gilnéens. Profitant de l'arrivée de renforts, les forces sous le commandement de Lurivar firent une percée pour rejoindre le gros des troupes de l'Alliance. Là, les forces simultanées d'Hurlevent, de Gilnéas, de Stromgarde, des Sombrefers, des Marteaux-Hardis et des Barbe-de-Bronze renversèrent le cour de la bataille en un instant. Galen fut tué dès les premiers instants, vaincu lors d'un court duel avec son cousin qui vengea ainsi son oncle. Chargeant alors Sylvanas, celle-ci fut sauvée de peu par son fidèle Nathanos qui retint le guerrier le temps qu'elle sonne la retraite. Les non-morts battirent en retraite, la queue entre les jambes, harassés tout du long par les chevaucheurs de griffon de Kurdran. Les morts-vivants avaient été chassé d'Arathi, et ne s'en approcheraient plus pour de longs mois à venir, le souvenir de leur cuisante défaite ne se dissipant pas.


Le renouveau de Stromgarde (29 ADP – ???):[]

La guerre terminée et les territoires du royaume de nouveau sous contrôle stromique, l'heure était venu pour Stromgarde de se reconstruire. La nouvelle de la reprise du royaume embrasa le coeur des réfugiés qui revinrent en masse sur leurs terres et commencèrent les réparations. Les Stromgardiens n'étaient d'ailleurs pas les seuls à se réjouir : Hurlevent fut en fête pendant plusieurs jours, célébrant la victoire contre la Horde et le retour d'un royaume allié, tout autant que le retour de nombreux vétérans et héros de la seconde guerre qui étaient restés en Outreterre avec leur commandant jusque là.

Pour les gilnéens, la nouvelle ne fut pas sans conséquence non plus. L'espoir se raviva chez nombre d'entre eux : si Stromgarde avait été reprise, alors leur royaume pourrait l'être à leur tour. Nombreux furent ceux qui décidèrent d'ailleurs de quitter Teldrassil ou Hurlevent pour rejoindre le royaume au Nord, désireux de se rapprocher autant que possible de leur propre nation. En peu de temps, Stromgarde devint la nouvelle base arrière pour la résistance Gilnéenne, permettant aux soldats de Grisetête de toujours avoir un point de repli sécurisé.

De relativement nombreux nains vinrent eux aussi s'installer dans le royaume montagneux. Les Marteaux-Hardis étaient depuis longtemps de grand amis et alliés du royaume, et les Sombrefers furent traités en héros suite à leurs interventions décisives lors de la guerre, et les membres des deux clans désireux de vivre en Arathi furent accueillis à bras ouverts. Quelques nains du clan Barbe-de-bronze rejoignirent aussi leurs cousins, heureux de pouvoir découvrir une région riche en minerais dont les sous-sols étaient encore largement inexplorés par leur race. Bien que n'étant plus dans l'Alliance, quelques équipages Kul Tirasiens se portèrent volontaires pour protéger les côtés stromiques le temps que le royaume reconstruise sa flotte. Finalement, le retour de l'amiral David Hackett avec une flotte relativement conséquence permit de libérer précocement les navires Kul Tirasiens qui repartirent alors sur leur île.

Fort du retour de ses citoyens et de l'arrivée de nombreux nouveaux venus, la capitale et les villes alentours furent rapidement remises sur pieds, suivit des autres grandes villes du royaume, et finalement des plus petits villages parcourant l'ensemble des terres. De plus, Stromgarde reçut une aide financière conséquente d'Hurlevent. Cette fois-ci, ce furent les habitants du royaume du Lion qui virent leur taxe augmenter pour la reconstruction d'une puissance étrangère, et Hurlevent remboursa sa dette d'honneur envers Stromgarde jusqu'au dernier denier. En plus d'Hurlevent, les autres nations alliées mirent à leur tour leur main à la poche sur demande du haut-commandement à l'Alliance, non pas pour la reconstruction du royaume en lui-même, mais de son mur le séparant des terres plus au Nord. Grâce à cet apport, les travaux reprirent sur l'énorme mur de Thoradin, qui avait été laissé à l'abandon depuis des dizaines d'années. Le travail fut long et fastidieux, mais à l'aide des maçons nains, le mur retrouva sa splendeur d'antan, garantissant que la moindre tentative d'attaque terrestre contre la région serait une entreprise des plus coûteuses.

Les lourds efforts de reconstruction fournis par les habitants payèrent finalement, l'économie du royaume repartant tout juste quelques mois après sa libération, permettant à Stromgarde d'être à nouveau indépendant financièrement. Vint ensuite l'indépendance militaire, l'armée se reformant dès lors que le royaume put se le permettre, laissant les troupes de l'Alliance stationnées là repartir sur les divers fronts contre la Horde de Garrosh.

Le royaume stromique n'apportera ainsi qu'une maigre présence lors de la guerre de Pandarie, se concentrant sur sa défense et l'amélioration de son économie, toujours loin derrière les chars à vapeur que peuvent toujours représenter Hurlevent ou Forgefer. Ce n'est qu'à partir de la guerre en Draenor que l'effort militaire du royaume devint suffisamment conséquent pour être remarqué; et c'est finalement lors de la guerre contre la légion que le royaume apporta une aide au niveau attendu d'une nation de l'Alliance, aidant à la fois aux défenses des royaumes de l'Est tout aussi bien qu'aux assauts sur les îles brisées.

Bien que toujours loin de posséder la surpuissance d'Hurlevent, le royaume de Stromgarde est définitivement de retour dans les affaires de ce monde.


Géographie[]

Hautes-Terres Arathies


Politique[]

Relations avec les races et factions de l'Alliance[]

Haï < Hostile < Inamical < Antipathique < Neutre / Inconnu < Cordial < Amical < Honoré < Révéré

Avant la seconde Guerre[]

  • Royaume d'Hurlevent : Neutre. Bien qu'Hurlevent offrit un certain prestige à Stromgarde en s'inspirant de son armée pour former quelques unes de ses unitées militaires profesionnelles les plus prestigieuses, et que des traités commerciaux profitables aux deux nations existaient, les relations entre les terres du Lion et des terres de l'Aigle n'étaient pas très développées. La distance et les fortes différences culturelles entre Hurlevent et Stromgarde assuraient des difficultées à l'amitié entre les deux royaumes, et la demande d'aide militaire refusée par Stromgarde lors des Guerres Gnolles puis l'isolation politique d'Hurlevent avec ses voisins du Nord qui en suivit empêcha toute amélioration de ces relations.
  • Royaume de Lordaeron : Honoré. La grande amitié entre le roi Thoras Trollemort et le roi Terenas Menethil II, le commerce prospère, l'absence de guerre entre les deux royaumes depuis leur création et leurs origines faisaient de Stromgarde et Lordaeron de très grands amis à l'aube de la Seconde Guerre.
  • Royaume d'Alterac : Hostile. Possédant un grand ressentiment envers Stromgarde depuis la guerre d'indépendance d'Alterac dont ce dernier ne s'était jamais complètement relevé, le royaume n'était pas étranger aux guerres et escarmouches avec son voisin direct du Sud. Jaloux de la remontée en puissance de Stromgarde suite à dissolution de l'Empire, les Alteraci n'avaient pas non plus oublié le contentieux quant à la revendication d'une riche chaîne de montagne séparant les deux Royaumes, remporté par Stromgarde suite à une courte guerre peu après la chute de l'Empire. De ce fait, les citoyens d'Alterac portaient en eux une grande rancoeur envers ceux de Stromgarde, qui portaient en retour un fort dédain envers eux. Les relations entre les deux Royaumes ne furent jamais plus qu'inamicales, au mieux, et les traités commerciaux étaient rares, laissant généralement la place entre des escarmouches et guerres officielles ou non.
  • Royaume de Gilnéas : Neutre. Malgré quelques conflits entre les deux voisins, Gilnéas et Stromgarde n'arboraient pas de grande hostilité l'une envers l'autre. Les différents, bien que présents, n'escaladèrent jamais en guerre totale, et étaient la plupart du temps défusés par l'intermédiaire de Lordaeron, et le prospère commerce entre les deux royaumes permit d'éviter l'installation de trop fortes hostilitées.
  • Royaume de Kul Tiras : Révéré. Le royaume marchand était grandement apprécié de Stromgarde. Aucune escarmouche n'avait été lancée par l'un sur l'autre depuis le temps de l'Empire, et même lors de la déclaration d'indépendance de l'île, les combats avaient été rares, les Tirasiens sétant débrouillés pour négocier leur voie hors de l'Empire en évitant trop d'effusions de sang. Depuis, le commerce était devenu florissant, puis prospère, faisant de Kul'Tiras à la fois le premier client et le premier fournisseur extérieur de Stromgarde. Les deux royaumes respectaient aussi grandement les prouesses martiales de l'autre, chacun possédant une grande puissance militaire, bien que dans des domaines différents. De cette grande amitiée avait même découlé une alliance secrète qui ne fit que renforcer leurs liens, et de nombreux représentant des deux royaumes cohabitaient même sur l'île de Tol'Barad.  
  • Cité-état de Dalaran : Cordial. Bien que la magie était plutôt mal vu à Stromgarde, le savoir très respecté des Dalaranais ainsi que le commerce prospère entre les deux nations, couplé à une absence totale de conflits avec Stromgarde assura des relations cordiales entre les deux nations.
  • Clan Barbe-de-Bronze : Amical. Disposant tout deux d'une culture guerrière, d'un fort amour de l'alcool et des histoires, ainsi que d'un commerce florissant, Forgefer et Stromgarde s'entendaient comme cochon, partageant même de nombreuses villes et villages aux abords du viaduc de Thandol qui assurait la prospérité tant de l'un que de l'autre, en tant que seule voie commerciale terrestre reliant Forgefer aux royaumes du Nord et à leurs cousins Marteaux-Hardis.
  • Clan Marteau-Hardi : Révéré
  • Clan Sombrefer : Inamical
  • Gnomeregan : Neutre
  • Hauts-Elfes : Honoré
  • Elfes de la Nuit : Inconnu
  • Draeneïs : Inconnu
  • Pandarens : Cordial


Lors de la 3ème Guerre[]

  • Royaume d'Hurlevent : Cordial
  • Royaume de Lordaeron : Cordial
  • Royaume d'Alterac : Haï
  • Royaume de Gilnéas : Inamical
  • Royaume de Kul Tiras : Honoré
  • Cité-état de Dalaran : Cordial
  • Clan Barbe-de-Bronze : Amical
  • Clan Marteau-Hardi : Révéré
  • Clan Sombrefer : Inamical
  • Gnomeregan : Cordial
  • Hauts-Elfes : Honoré
  • Elfes de la Nuit : Cordial
  • Draeneïs : Inconnu
  • Pandarens : Cordial


Lors de la Guerre de Réclamation[]

  • Royaume d'Hurlevent : Neutre
  • Royaume de Lordaeron : Honoré
  • Royaume d'Alterac : Haï
  • Royaume de Gilnéas : Inamical
  • Royaume de Kul Tiras : Honoré
  • Cité-état de Dalaran : Cordial
  • Clan Barbe-de-Bronze : Honoré
  • Clan Marteau-Hardi : Révéré
  • Clan Sombrefer : Inamical
  • Gnomeregan : Amical
  • Hauts-Elfes : Honoré
  • Elfes de la Nuit : Cordial
  • Draeneïs : Amical
  • Pandarens : Cordial


De nos jours[]

  • Royaume d'Hurlevent : Amical
  • Royaume de Lordaeron : Honoré
  • Royaume d'Alterac : Haï
  • Royaume de Gilnéas : Cordial
  • Royaume de Kul Tiras : Honoré
  • Cité-état de Dalaran : Neutre
  • Clan Barbe-de-Bronze : Honoré
  • Clan Marteau-Hardi : Révéré
  • Clan Sombrefer : Honoré
  • Gnomeregan : Amical
  • Hauts-Elfes : Honoré
  • Elfes de la Nuit : Cordial
  • Draeneïs : Amical
  • Pandarens : Amical


Relations Alliance / Horde

Monarchie

Seigneurs

Anciens Gouvernements et Gouvernement Actuel


Société & Culture[]

Nourriture typique Stromgardienne :[]

Soupe de Sang ou 'Soupe Noire' : Un classique pour les guerriers et les hommes simples à la recherche d'un plat simple utilisant la partie la plus fondamentale de n'importe quel animal – le sang. Il est dit que ce plat donne force, vigueur et subsistance. Il est composé de sang (de n’importe quel animal, mais la plupart préfèrent de porc ou de loup), viande, sel, eau, oignons et vinaigre. Le plat est usuellement accompagné de pain ou de patates.

Ragoût de Lapin/Poulet/Loup : Les Stromgardiens apprécient les ragoûts pour leur simplicité et leur capacité d'avoir à la fois un très bon goût et de bien couper la faim. Les guerriers croient fermement que les loups leurs donnent force, et les roturiers ont à la fois des poulets et des lapins locaux à portée de main. Un simple ragoût infusé de quelques herbes ou légumes et de viande cuite est un bon moyen de remplir l'estomac de quelqu'un d'un repas chaud, que ce soit sur la route, à la ferme, ou à l'auberge avec des amis.

Steak de Raptor aux Patates: Les raptors des plaines errent sur les Hautes-Terres librement, et offrent une viande plutôt décente. Les Stromgardiens ne gaspillent rien, et ils chassent ces raptors s'ils souhaitent un copieux repas ! Couplé avec des patates rôties, tranchées ou servies entières, un flanc de raptor peut donner à un guerrier ou un roturier largement de quoi se sustenter.

Bière des Hautes-Terres: La bière est faite de façon semblable sur tous les Royaumes, mais les habitants des Hautes-Terres utilisent un mélange spécial de houblon pour lui donner un impact fort – la boisson envoyant du lourd et possédant un goût riche et solide. Utilisant des techniques de leurs voisins nains, les Stromgardiens ont concocté une combinaison de la force des boissons Naines et de la variété de goût que la plupart des bières humaines possèdent. Produite en vaste quantités, la bière est autant consommée que l'eau elle-même ! Avant la bataille, les guerriers vont porter avec eux un flacon de bière traditionnelle pour leur donner force, vigueur et courage.

Nourriture

Castes

Religion


Economie[]

($$$)

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