Le terme "Diamant" laisse planer un doute certain quant à la qualité de ce produit. Toutefois, il ne faut pas s'y laisser prendre: les "diamants" n'ont rien d'un produit de luxe. Obtenue par le recyclage des déchets industriels, cette drogue trouve son origine dans les bas-fonds des zones contrôlées par la Kapitalrisk, là où la pollution est la plus forte.
Chaque "diamant" est en réalité un genre de cailloux, d'une couleur blanchâtre (et dont la pureté varie en fonction des fournées), friable et facilement inflammable. C'est pour cela qu'ils sont généralement fumés dans des pipes.
Ils sont très répandus dans les zones industrielles et les villes gobelines, notamment auprès des populations pauvres. Les effets recherchés sont particulièrement intenses: sentiment de plénitude, euphorie, perte de la notion du temps et de l'espace. Mais la "descente" s'avère horriblement brutale.
Hautement addictifs, on reconnaît les consommateurs réguliers de diamants à leurs cernes violacées, leurs dents pourries, leurs cloques et leurs gerçures aux lèvres, mais aussi leurs fréquentes quintes de toux. Ils ont aussi une influence très sévère sur la psychologie des individus: paranoïa, hystérie, colère, troubles du sommeil.